Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 21:21
Un musée consacré à l'histoire de la présence militaire soviétique en Allemagne a ouvert ses portes non loin de Berlin le 1er septembre 2009 à l'occasion du 15e anniversaire du retrait des troupes soviétiques.
Le musée baptisé Roter Stern ("Étoile rouge") se trouve à Wünsdorf, un district de la ville de Zossen, qui a abrité le quartier-général du Groupe des Forces soviétiques en Allemagne de 1945 à 1994. Sur la photo: un organisateur du musée, Evgueni Simanovitch.

En 1945, les soldats soviétiques ont occupé les anciennes casernes de la Wehrmacht. Une importante colonie soviétique avec son administration, ses magasins, deux écoles secondaires et une gare a existé à Wünsdorf pendant plus de 60 ans. Sur la photo: schéma de la garnison russe de Wünsdorf.
Un train direct reliait Moscou à Wünsdorf.
L'enseigne du Musée "Etoile rouge" a été fabriquée au Musée des Forces armées de Moscou.
____________________________________________________________
_____________________________________________________________
  Dans cette ancienne ville de garnison soviétique se trouvent de nos jours, encore des vestiges de cette présence .
Photo-04-10-2009-095.jpgphoto perso.Mars 2010.
Photo-04-10-2009-106.jpgPhoto-04-10-2009-111.jpgPhoto-04-10-2009-114.jpgPhoto-04-10-2009-129.jpgPhoto-04-10-2009-141-copie-1.jpgPhoto-04-10-2009-146.jpg

Photo-04-10-2009-147.jpgPhoto-04-10-2009-160.jpgPhoto-04-10-2009-139.jpgLenine,regarde vers l'Ouest.
Photo 04 10 2009 139

Cette ancienne caserne est fascinante,c'est l'une des plus belle que j'ai visité dans l'ancien bloc soviétique.
Photos non libre de droit,reproduction interdite sans l'autorisation écrite de l'auteur.(Sauf pour les anciens soviétiques)
Partager cet article
Repost0
9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 00:47
Une interview de Fidel Castro par Oliver Stone prochainement diffusée
15:49 | 08/ 09/ 2009

 

LA HAVANE, 8 septembre - RIA Novosti. La chaîne de télévision internationale Telesur diffusera prochainement une interview accordée par le leader de la révolution cubaine Fidel Castro au réalisateur américain Oliver Stone.

Fidel Castro, 83 ans, a cédé le pouvoir en juillet 2006 à son frère Raul pour des raisons de santé. Cependant, il reste influent et présent sur la scène médiatique. En août dernier, la télévision cubaine a présenté l'enregistrement de sa rencontre avec des étudiants du Venezuela, ce qui a produit des retentissements dans les médias internationaux.

FIDEL CASTRO A DROITE,AVEC  LE CHE.
Selon le spot publicitaire de 30 secondes que Telesur diffuse depuis lundi dernier, "l'interview du "Comandante" Fidel Castro à Oliver Stone sera présentée très prochainement en exclusivité pour l'Amérique latine".

Sur les images, l'ancien président cubain vêtu d'une veste de sport discute avec Oliver Stone. Il semble en bonne santé.

 

gagarin-hug.jpg

FIDEL CASTRO ET YURI GAGARIN
Il y a une semaine, le "Comandante" a mentionné dans un de ses articles sa rencontre avec M.Stone pendant laquelle les interlocuteurs avaient discuté des "affreuses erreurs politiques" de l'ancien président américain George W. Bush, ainsi que du récent film du cinéaste "W", justement consacré à la présidence de ce dernier.

Ni l'annonce ni l'article de Castro ne précisent la date de l'interview. Selon les observateurs locaux, la rencontre aurait pu avoir lieu en janvier dernier quand M.Stone s'était rendu à Cuba pour tourner son documentaire "South of the Border", projeté lundi dernier lors de la 66e édition du Festival de Venise.

C'est déjà la troisième interview de Fidel Castro réalisée par le cinéaste américain. Suite à leurs deux rencontres précédentes, M.Stone a réalisé les films "Comandante" (2003) et "Looking for Fidel" (2004).

Partager cet article
Repost0
8 septembre 2009 2 08 /09 /septembre /2009 00:30
MAKS-2009: les forces aériennes russes auront huit escadrilles de MiG-31 (commandement)
12:40 | 20/ 08/ 2009


 

MOSCOU, 20 août - RIA Novosti. L'Armée de l'air russe achètera jusqu'à huit escadrilles de MiG-31, a annoncé jeudi le commandant en chef des forces aériennes, le général Alexandre Zeline, au Salon aérospatial international MAKS-2009 à Joukovski, dans la région de Moscou.


"L'Armée de l'air comptera jusqu'à huit escadrilles de MiG-31, chacune comprenant 12 avions", a-t-il affirmé devant les journalistes.

Selon le général, la tâche principale actuelle est d'améliorer l'efficacité de cet aéronef.


 - next picture
"Nous perfectionnons son avionique, installons des systèmes de navigation par satellite, cherchons à rendre l'avion capable d'atterrir sur n'importe quel polygone: militaire et civil", a déclaré le commandant en chef des forces aériennes russes.



Image






À la fin des
années 1960, devant l'apparition aux États-Unis de chasseurs de nouvelle génération et la situation alarmante dans laquelle se situaient les forces aériennes soviétique (VVS), le gouvernement lança plusieurs programme dont ceux du Su-27, du MiG-29 et du MiG-31.

Le bureau d'études Mikoyan-Gourevitch débuta les travaux du MiG-31 à partir d'un avion destiné aux études sur le MiG-25 : le E-155M (E=Experimentalnyi). Initialement, l'avion portait le nom de MiG-25MP (projet 83 au sein de l'OKB MiG). Il était destiné à l'interception de tout type de cibles (chasseurs, bombardiers et missiles de croisières) à haute et basse altitude. Il reçut des turboréacteurs D-30F, version modernisée du D-30 qui équipait le Tu-134. Le prototype désigné E-155M fit son premier vol en septembre 1975. Il fut suivi par 8 avions de pré-production avant le lancement de la fabrication en série au tout début des années 1980.


Partager cet article
Repost0
7 septembre 2009 1 07 /09 /septembre /2009 22:23

La réconciliation dure longtemps


Il y a bientôt vingt ans, le 9 novembre 1989, tombait le mur de Berlin. Mais le “mur dans les têtes”, celui qui sépare insidieusement les populations de l’Est et de l’Ouest, semble avoir beaucoup plus de mal à disparaître.

Dans l’enthousiasme de cette nuit du 9 novembre 1989, on aurait presque pu croire que tout était réglé : la fin de la guerre froide, les retrouvailles interallemandes après quarante ans de séparation… Les lendemains allaient enfin chanter. Comme on le sait, cela ne s’est pas exactement passé comme ça. Dès le 10 novembre, alors que les Allemands de l’Est prenaient d’assaut le métro de Berlin-Ouest, armés de leurs 100 Deutsche Mark de bienvenue, certains Berlinois de l’Ouest commençaient déjà à s’inquiéter : “Si ça doit être comme ça tous les jours, ils pourraient aussi bien le refermer, leur mur !” Les difficultés économiques qui se sont abattues dès 1990 sur les Länder de l’Est n’ont rien arrangé. Les Allemands de l’Est, ou Ossies, se sont rapidement sentis floués (fermeture massive d’usines, taux de chômage exponentiel, salaires 16 % plus bas qu’à l’Ouest) et traités comme des citoyens de seconde zone. Du côté des Wessies, on craignait que le prix à payer pour la réunification ne mette en péril l’économie de la RFA. Puis, une difficulté plus profonde encore est apparue : une langue et une culture communes, cela ne pèse pas grand-chose face à quarante ans d’affrontement idéologique.
http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/La-Chute-du-Mur/2598932.html
Partager cet article
Repost0
5 septembre 2009 6 05 /09 /septembre /2009 10:35
Partager cet article
Repost0
4 septembre 2009 5 04 /09 /septembre /2009 22:00

Les révélations d’un ancien conseiller de Carter

« Oui, la CIA est entrée en Afghanistan avant les Russes... »

 

 


Le Nouvel Observateur. – L’ancien directeur de la CIA Robert Gates l’affirme dans ses Mémoires (1) : les services secrets américains ont commencé à aider les moudjahidine afghans six mois avant l’intervention soviétique. A l’époque, vous étiez le conseiller du président Carter pour les affaires de sécurité ; vous avez donc joué un rôle clé dans cette affaire. Vous confirmez ?

Zbigniew Brzezinski (2). – Oui. Selon la version officielle de l’histoire, l’aide de la CIA aux moudjahidine a débuté courant 1980, c’est-à-dire après que l’armée soviétique eut envahi l’Afghanistan, le 24 décembre 1979. Mais la réalité, gardée secrète jusqu’à présent, est tout autre : c’est en effet le 3 juillet 1979 que le président Carter a signé la première directive sur l’assistance clandestine aux opposants du régime prosoviétique de Kaboul. Et ce jour-là, j’ai écrit une note au président dans laquelle je lui expliquais qu’à mon avis cette aide allait entraîner une intervention militaire des Soviétiques.
N. O. – Malgré ce risque, vous étiez partisan de cette « covert action » [opération clandestine]. Mais peut-être même souhaitiez-vous cette entrée en guerre des Soviétiques et cherchiez-vous à la provoquer ?
Z. Brzezinski. – Ce n’est pas tout à fait cela. Nous n’avons pas poussé les Russes à intervenir, mais nous avons sciemment augmenté la probabilité qu’ils le fassent.

N. O. – Lorsque les Soviétiques ont justifié leur intervention en affirmant qu’ils entendaient lutter contre une ingérence secrète des Etats-Unis en Afghanistan, personne ne les a crus. Pourtant, il y avait un fond de vérité... Vous

 

ne regrettez rien aujourd’hui?
Z. Brzezinski. – Regretter quoi ? Cette opération secrète était une excellente idée. Elle a eu pour effet d’attirer les Russes dans le piège afghan et vous voulez que je le regrette ? Le jour où les Soviétiques ont officiellement franchi la frontière, j’ai écrit au président Carter, en substance : « Nous avons maintenant l’occasion de donner à l’URSS sa guerre du Vietnam. » De fait, Moscou a dû mener pendant presque dix ans une guerre insupportable pour le régime, un conflit qui a entraîné la démoralisation et finalement l’éclatement de l’empire soviétique.

N. O. – Vous ne regrettez pas non plus d’avoir favorisé l’intégrisme islamiste, d’avoir donné des armes, des conseils à de futurs terroristes ?
Z. Brzezinski. – Qu’est-ce qui est le plus important au regard de l’histoire du monde ? Les talibans ou la chute de l’empire soviétique ? Quelques excités islamistes ou la libération de l’Europe centrale et la fin de
la guerre froide ?

N. O. – « Quelques excités » ? Mais on le dit et on le répète : le fondamentalisme islamique représente aujourd’hui une menace mondiale…
Z. Brzezinski. – Sottises ! Il faudrait, dit-on, que l’Occident ait une politique globale à l’égard de l’islamisme. C’est stupide : il n’y a pas d’islamisme global. Regardons l’islam de manière rationnelle et non démagogique ou émotionnelle. C’est la première religion du monde avec 1,5 milliard de fidèles. Mais qu’y 

a-t-il de commun entre l’Arabie Saoudite fondamentaliste, le Maroc modéré, le Pakistan militariste, l’Egypte pro-occidentale ou l’Asie centrale sécularisée ? Rien de plus que ce qui unit les pays de la chrétienté...
Propos recueillis par
Vincent Jauvert

(1) « From the Shadows », par Robert Gates, Simon and Schuster.
(2) Zbigniew Brzezinski vient de publier « le Grand
Echiquier », Bayard Editions.


 

Vincent Jauvert
Le Nouvel Observateur


source:
http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p1732/articles/a19460-oui_la_cia_est_entree_en_afghanistan_avant_les_russes.html

  photos d'illustration,ne proviennent pas de l'article d'origine.

Partager cet article
Repost0
4 septembre 2009 5 04 /09 /septembre /2009 11:30

Le 5 septembre, Moscou souffle ses 862 bougies. RIA Novosti invite les internautes à percevoir les changements opérés dans la capitale russe ces dernières décennies. Sur la photo: le bâtiment du Comité d'État pour la planification en 1970 et de la Douma (chambre basse du parlement russe) en 2000.


Le Palais de la jeunesse sur l'avenue Komsomolski, en 1988 et en 2009.
L'avenue Kalinine (aujourd'hui, Nouvel Arbat), en 1980 et en 2008
Partager cet article
Repost0
2 septembre 2009 3 02 /09 /septembre /2009 23:34

Francis Gary Powers (17 août 1929 1977) est un pilote américain recruté par la CIA durant la guerre froide afin de piloter un U-2, avion de reconnaissance, il avait le grade de capitaine dans l'United States Air Force.
 

Le1er Mai 1960, Gary Powers, le plus expérimenté des pilotes de U-2, décolla de la base de Peshawar au Pakistan pour un vol qui devait le mener à Bod�, en Norvège : 6100 km dont 4700 au-dessus du territoire soviétique.

Le tracé réel de la mission d'espionnage de Powers.
Le début de la mission se passa normalement, avec sa moisson de prises de vues, mais alors qu'il effectuait son virage au-dessus de Sverdlovsk, Powers remarqua une traînée de condensation qui suivait la même route que lui : un chasseur qui tentait de l'intercepter, mais qui de toute manière était bien trop bas pour constituer une menace réelle.

 Soudain, un bruit terrible retentit à l'arrière et l'appareil se mit en vrille inversée, le nez en l'air. Plutôt que d'utiliser son siège éjectable, Gary Powers attendit d'être à 10000 m pour larguer sa verrière et sauta à 4500 m seulement car il avait des problèmes de branchement d'oxygène. Son parachute se déploya normalement.

Les témoins oculaires de la scène à Sverdlovsk (aujourd'hui Iekaterinbourg) racontent qu'en voyant les tirs de fusées SAM ils pensaient à un feu d'artifice célébrant le 1er mai, avec pour couronner le tout des sauts en parachutes.

 La salve de fusées SAM avaient en effet également abattu le MIG qui poursuivait le U-2 de Powers, et le pilote du MIG avait aussi sauté en parachute.

Capturé par les Soviétiques puis condamné à dix ans de prison. Après deux ans de captivité, il fut échangé au Pont de Glienicke contre l'espion du KGB Rudolph Abel et put rentrer au pays.

Beaucoup de monde au sein du monde de l'espionnage et de l'USAF (en particulier Hover) lui en ont voulu de s'être éjecté au lieu de s'injecter une capsule de cyanure. Car avec sa capture, les Soviétiques avaient un moyen de pression contre les Etats-Unis qui permit la libération de Rudolph Abel, lequel ne révéla jamais rien aux services de contre-espionnage américains.

Il travailla ensuite comme pilote d'essai pour Lockheed Corporation de 1963 à 1970


Mort dans un accident d'hélicoptère qu'il pilotait pour une chaine de télévision à Los Angeles en 1977, il fut enterré au cimetière national d'Arlington.

Ce n'est qu'en 1987, dix ans après sa mort et 25 ans après son retour, que lui est décernée la Distinguished Flying Cross.
------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Conséquences :
Détecté par l’armée soviétique, le U-2 est en effet détruit...

 Alors qu’un important sommet Est-Ouest se profile entre le président américain Dwight Eisenhower et le premier secrétaire du parti communiste de l’URSS Nikita Krouchtchev, l’affaire devient une énorme gêne diplomatique. Et ce d’autant plus que le premier secrétaire déclare très vite que l’armée de son pays a abattu un avion-espion sans plus de précision.

 Du coup, les Américains ignorent que Gary Powers est toujours vivant. Comble de malchance pour une mission secrète, l’infortuné pilote n’a pas pu actionner le dispositif d’autodestruction de son avion avant de s’éjecter. Privée de ces informations capitales, la CIA, l’agence de renseignement américaine, met sur pied une campagne de désinformation visant à faire passer le vol de ce U-2 pour une mission scientifique dans le domaine de la météorologie. Le scénario avancé est le suivant : alors qu’il survolait la Turquie, le pilote aurait signalé des problèmes avec son alimentation en oxygène. Cette défaillance aurait alors entraîné son décès, laissant l’avion continuer sa route en pilotage automatique jusqu’à ce qu’il franchisse accidentellement les limites du territoire soviétique. Pour appuyer cette thèse, la CIA demande alors à la NASA d’exhiber aux médias un U-2 sur lequel a été préalablement ajouté à la hâte un marquage de l’agence spatiale (qui s'occupe aussi de recherches aéronautiques). Le 6 mai, cet avion qui n’existe pas est présenté à des journalistes au centre de la NASA de la base d’Edwards en Californie.
Dès lors, Nikita Krouchtchev peut savourer à la fois la réussite de sa tactique et son triomphe. Dès le lendemain, il révèle que non seulement le pilote est toujours vivant, mais que l’épave du U-2 est suffisamment en bon état pour démontrer que cet appareil accomplissait une mission d’espionnage. Le sommet Est-Ouest prévu est annulé suite au refus du président Dwight Eisenhower de présenter ses excuses à l’Union Soviétique.


Powers plaida coupable, fut reconnu coupable d'espionnage le 19 août 1960 et condamné à 3 ans de prison et 7 ans de travaux forcés. Il a purgé 21 mois de sa peine avant d'être échangé contre Rudolph Abel le 10 février 1962. L'échange eut lieu sur le Pont de Glienicke reliant Potsdam en Allemagne de l'Est à Berlin-Ouest.


Le pont de nos jour .Photo perso
Glienicker brucke

 

Photo-04-10-2009-199.jpg

 

 

 

Au milieu du pont,là où l'échange commence.

Photo-04-10-2009-175-copie-1.jpg

Photo-04-10-2009-176.jpg

 

Berlin-262.jpg

 (photos perso)

Berlin-265.jpg

 

Berlin-264.jpg

Pas mal non,qu'en dites vous?

 

 

 

Partager cet article
Repost0
2 septembre 2009 3 02 /09 /septembre /2009 12:12

Il existe en Russie une école où il n'y a pas de rentée du 1er septembre. C'est l'école numéro 1 de Beslan. A cette date, les gens y vont pour commémorer les 335 victimes de l'attentat du 1er-3 septembre 2004.


Toutes les images:
http://fr.rian.ru/photolents/20090902/122938923.html
Partager cet article
Repost0
1 septembre 2009 2 01 /09 /septembre /2009 16:41
La Pologne projetait de démembrer l'URSS avant la Seconde Guerre mondiale (SVR)
20:01 | 01/ 09/ 2009
Version imprimée

 

MOSCOU, 1er septembre - RIA Novosti. A la veille de la Seconde Guerre mondiale, les dirigeants polonais projetaient de démembrer et d'anéantir l'Union Soviétique, a raconté mardi dans une interview à RIA Novosti le général Lev Sotskov du Service de renseignement extérieur russe (SVR).

"Il y a parmi les documents déclassifiés ceux de l'Etat-Major général polonais qui témoignent de la présence à l'époque, au sein de cette structure, d'une unité spéciale chargée de travailler avec les minorités nationales sur le territoire de l'URSS", a indiqué le général Sotskov, rédacteur du recueil de documents déclassifiés intitulé "Secrets de la politique polonaise. 1935-1945".

Selon lui, dans son activité contre l'URSS, l'Etat-Major général polonais s'assignait pour tâches principales de déstabiliser la situation en Ukraine, dans la région de la Volga et au Caucase, ainsi que de démembrer et d'anéantir l'Union Soviétique.

A l'heure actuelle, les falsifications de l'histoire en Pologne sont érigées en politique d'Etat, a-t-il dit.

"Les évaluations dénaturant le cours réel des événements émanent du gouvernement polonais. L'objectif principal est d'attribuer la responsabilité du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale à l'URSS tout comme à l'Allemagne nazie", a souligné le général Sotskov.

"Nul doute que la Pologne a sa part de responsabilité dans le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, et c'est la raison pour laquelle on observe à présent une falsification des faits historiques. Ce sont justement les autorités polonaises qui ont catégoriquement rejeté en 1939 la création d'un front antihitlérien", a rappelé l'interlocuteur de l'agence.

Les documents prouvent que cette position polonaise n'avait rien de spontané, mais s'était formée au fil des années. Lors des visites de Hermann Göring à Varsovie en 1935 et 1937, les parties avaient convenu que la Pologne soutiendrait l'Allemagne qui exigeait la levée des restrictions sur les armements et appuierait l'idée de l'annexion de l'Autriche au Reich allemand (Anschluss), a poursuivi le général du SVR.

De son côté, l'Allemagne s'est engagée de s'opposer en commun avec la Pologne à la politique de l'Union Soviétique en Europe.

Et d'ajouter que, même au plus fort de la guerre, quand les services spéciaux des pays alliés considérait l'Allemagne comme leur cible principale, le Renseignement polonais, obéissant à son "gouvernement londonien", orientait ses efforts sur l'Union Soviétique.

 

Partager cet article
Repost0