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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 19:02

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La guerre déclenchée en Ukraine, rappelons le par le gouvernement de Kiev qui n'a aucune autre légitimité que celle de la force d'un coup d'état présente toutes les caractéristiques d'une guerre coloniale.

Le FMI, son bras politique Washington, son bras armé l'OTAN et son ventre mou l'UE mènent en Ukraine une guerre qui présente toutes les caractéristiques d'une guerre coloniale.

Erreur d'époque, erreur de casting, erreur de siècle, cette guerre est bien entendu vouée à l'échec.

Une guerre contre un peuple.

La guerre menée en Ukraine de l'Est est une guerre coloniale dans la mesure où d'abord, c'est une guerre contre un peuple, en l'occurence, les Russes d'Ukraine, pour lui imposer un système politique dont il ne veut pas.

Clairement les images comme les résultats des élections montrent à Donetsk comme à Lougansk que les populations présentent ne souhaitent plus être ukrainiennes. Dans les deux cas, on est autour de 90% de oui à l'indépendance, il n'y a pas "photo". Même si on peut contester les conditions du scrutin, mais est-il facile d'organiser des élections paisibles lorsque qu'une armée qui a déjà assassiné dans des conditions atroces à Odessa, à Marioupol ou ailleurs foncent vers vos terres avec des bandes de mercenaires ? Quatre cents ont été identifiés par les Allemands, donc par le camp occidental. Il y en a probablement beaucoup plus.

 

Une guerre pour imposer un modèle politique extérieur.

Le modèle que le FMI veut imposer à l'Ukraine de l'Est comme au reste de l'Ukraine est celui de l'ultra-libéralisme, le même modèle qui a mis à genoux la Grèce. Il comporte le démantèlement de ce qui peut rester de service publics, des économies à tout va, financés sur l'appauvrissement général de la population.

Parmi les réjouissances, il est prévu une hausse de 50% du prix du gaz, le licenciement de 10% des fonctionnaires, pour commencer...

 

Une guerre pour piller les ressources.

L'Est de l'Ukraine, Donetsk notamment représente 20% environ du PIB de l'UKraine sur à peine 5% de sa superficie. Madame Lagarde a conditionné l'aide du FMI à la reprise de ce territoire exerçant ainsi un chantage sur Kiev pour qu'il fasse la guerre à la place du FMI. Ca n'en reste pas moins la guerre du FMI ; menée non par l'armée ukrainienne qui en est incapable mais par des mercenaires et des milices néo-nazies alliées à Kiev. Le FMI nous fait un remake du pacte germano-soviétique.

 

Une guerre pour annexer un territoire.

S'il y a bien un risque d'annexion, ce n'est point celui de quelques territoires peuplés de Russes à la Russie. Les Russes ne sont pas des chiens, comme tous les peuples du monde, comme les Ecossais, comme les Catalans, comme les Quebecquois, comme les Comriens, ils ont droit de choisir dans quel pays ils veulent vivre.

Non. S'il y a risque d'annexion, c'est celui de l'annexion de l'Ukraine par l'OTAN, c'est à dire la transformation de l'Ukraine en un protectorat américain comme hélas le sont devenus la France ou l'Allemagne. D'ailleurs l'OTAN appaludit à la guerre d'agression de Kiev contre les territoires de l'Est et envisage déjà son déploiement militaire, c'est à dire la conquête coloniale.

L'OTAN veut conquérir l'Ukraine comme César conquit jadis la Gaule, ou la Belgique le Congo !

 

Mais une guerre plombée d'avance.

Mais cette guerre coloniale qui ne dit pas son nom est mal engagée. Celà pour plusieurs raison.

 

1 – La guerre est tardive

Cette guerre coloniale intervient après d'autres guerres coloniales soit qui se sont mal terminées, Iraq, soit qui ont avorté, Syrie. L'UE vitrine légale, économique, de l'OTAN est en proie au doute. Le Royaume Unis risque de la quitter après un referundum déjà programmé sans parler des questions délicates que soulèverait une éventuelle indépendance de l'Ecosse en automne. En France, les anti-Européens du FN menacent d'arriver en tête aux prochaines élections... Bref ce n'est pas une UE en pleine forme qui voudrait intégrer l'Ukraine. C'est plutôt une UE proche de la fin.

 

2 – Les acteurs coloniaux sont hésitants.

Celà ne vous aura pas échappé, Obama n'est pas Jules César, François Hollande n'est pas le docteur Livingstone et Fabius n'est pas Hernán Cortés. Les atternoiements, les hésitations, les voltes-faces, les divisions – je pense aux divisions sur les attaques économiques pompeusement appelées "sanctions" contre les Russes qui n'emballent pas vraiment, par exemple les Allemands. - sont nombreux. Tout celà plombe le camp des coloniaux.

Et BHL n'est pas non plus Cicéron, mais ça, on s'en était rendu compte.

 

3 – En face la Résistance est forte et unie.

Au contraire des Occidentaux, la Russie est unie et déterminée derrière son chef Vladimir Poutine.

Je rapelle que 85% des Russes sont derrière Poutine quand vous n'avez pas 20% des Français derrière Hollande. Entendre ensuite notre président prétende décider pour les Ukrainiens, c'est pire que grotesque.

La démonstration de force qui vient d'être réalisée en Crimée à l'occasion du 9 mai date de la victoire soviétique sur le nazisme a été pour le moins impressionnante. La flotte russe couvrait littéralement la mer à Sebastopol.

A cette force, Poutine associe la finesse d'une diplomatie byzantine qui ne se dévoile jamais complètement. Du Grand Art.

 

Et la France là dedans ?

Malheureusement, notre gouvernement a encore deux ou trois guerre de retard, replongé dans une guerre froide d'un autre âge avec la Russie, et dans une guerre coloniale que je qualifierai de préhistorique en Ukraine. Du Grand Ridicule.

 

Sortons-en, par pitié ! Sortons du protectorat américain, retrouvons notre indépendance, retrouvons notre européanité auprès de nos Frères Russes.

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