En 1956, l'armée américaine était prête à anéantir Berlin-Est sous une pluie de bombes atomiques
Les États-Unis prévoyaient de balancer pléthore de bombes atomiques sur le territoire de l'URSS au cas où la Guerre froide virerait au conflit ouvert. Les archives de la NSA viennent de rendre ...
http://www.slate.fr/story/111907/guerre-froide-aneantir-berlin-bombes-atomiques
Strategic Air Command Declassifies Nuclear Target List from 1950s
In 2006 journalist Michael Dobbs filed the Mandatory Declassification Review request to the National Archives and Records Administration that prompted the release of the SAC Atomic Weapons ...
http://nsarchive.gwu.edu/nukevault/ebb538-Cold-War-Nuclear-Target-List-Declassified-First-Ever/
par Manlio Dinucci
DU site:
http://www.voltairenet.org/article187572.html
"On tente aujourd’hui d’effacer cette page fondamentale de l’histoire européenne et mondiale, en mystifiant aussi les événements successifs. La Guerre froide, qui divisa à nouveau l’Europe immédiatement après la Seconde Guerre mondiale, ne fut pas provoquée par une attitude agressive de l’URSS, mais par le plan de Washington d’imposer la domination états-unienne sur une Europe en grande partie détruite. Ici aussi les faits historiques parlent. Un mois à peine après le bombardement de Hiroshima et Nagasaki, en septembre 1945, on calculait déjà au Pentagone qu’il fallait plus de 200 bombes nucléaires pour attaquer l’URSS. En 1946, quand le discours de Churchill sur le « rideau de fer » ouvrait officiellement la Guerre froide, les USA avaient 11 bombes nucléaires, qui en 1949 grimpaient à 235, alors que l’URSS n’en possédait pas encore. Mais en cette année-là l’URSS effectua la première explosion expérimentale, en commençant à construire son propre arsenal nucléaire.
Dans cette même année l’Otan fut fondée à Washington, en fonction anti-soviétique, six ans avant le Pacte de Varsovie constitué en 1955. La Guerre froide terminée, à la suite de la dissolution en 1991 du Pacte de Varsovie et de l’Union soviétique elle-même, l’Otan s’est étendue sur pression de Washington jusqu’à l’intérieur du territoire de l’ex-URSS. Et quand la Russie, s’étant reprise de la crise, a reconquis son rôle international en liant des rapports économiques croissants avec l’UE, le putsch en Ukraine, sous gestion des USA et de l’Otan, a ramené l’Europe dans un climat de Guerre froide."
Plus de 310 000 prisonniers de guerre soviétiques ont été détenus pendant la Seconde Guerre mondiale au camp de concentration allemand Stalag-326, situé à une vingtaine de kilomètres au sud-est de Bielefeld.
Le président a rendu hommage aux prisonniers de guerre soviétiques, et souligné que l'Allemagne se souvenait de "l'un des plus grands crimes de cette guerre", à savoir "la mort de plus de la moitié des 5,3 millions de soldats faits prisonniers par les Allemands entre 1941 et 1945". "Ils mouraient dans la souffrance de maladies, de la faim, ils se faisaient tuer", déclare le président. Et d'ajouter: "Tandis que seulement environ 3% des prisonniers des États occidentaux sont morts, les Russes, les Ukrainiens, les Kirghizes, les Géorgiens, les Ouzbeks, les Turkmènes et d'autres nations de l'ex-URSS mouraient par centaines de milliers dans les camps allemands". Contrairement à la guerre sur le Front de l'Ouest, la guerre à l'Est "était pensée depuis le début par le régime nazi comme une guerre idéologique, une guerre pour détruire et exterminer", souligne le chef de l'État.
"Gauck tient son discours à une période d'instabilité en politique étrangère. Le monde risque de revenir à des réflexions propres à l'esprit de la Guerre froide — notamment à cause des affrontements dans l'est de l'Ukraine", écrit Severin Weiland. Cette dernière estime qu'ainsi, le président allemand envoie un signal à la Russie en reconnaissant la contribution de l'ex-URSS dans l'éradication du nazisme. "Nous, les générations nées en Allemagne après la guerre, devons être reconnaissantes pour ce combat dévoué. C'est grâce à lui que nous pouvons aujourd'hui vivre librement et dignement".
L'idée centrale de l'allocution de Gauck, d'après l'auteur, est le manque d'attention portée à la mémoire des soldats soviétiques morts dans des camps de concentration.
En RDA, précise le chef de l'État, on accordait bien plus d'importance à la mémoire du peuple fraternel soviétique héroïque. "Cependant, l'emphase héroïque venant d'en-haut ne laissait pas de place à la compassion pour ceux qui n'étaient pas considérés comme des vainqueurs brillants, mais comme des victimes privées de tous les droits en tant que prisonniers de l'Allemagne", souligne Joachim Gauck.
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