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11 novembre 2009 3 11 /11 /novembre /2009 11:15
Le général d'armée Nikolaï Makarov, chef d'État-Major général des Forces armées russes
Le général d'armée Nikolaï Makarov, chef d'État-Major général des Forces armées russes
12:07 11/11/2009
© POOL
MOSCOU, 11 novembre - RIA Novosti

La nouvelle doctrine militaire russe sera adoptée avant 2010, a confirmé mercredi à Moscou le général d'armée Nikolaï Makarov, chef d'État-Major général des Forces armées russes.
"La doctrine sera adoptée avant la fin de l'année. Elle est actuellement à l'étude et je considère que nous l'adopterons à la fin de 2009", a indiqué le général d'armée.

Le président et chef suprême des armées russe Dmitri Medvedev a ordonné au printemps dernier d'élaborer la nouvelle doctrine militaire du pays avant la fin de l'année.

La nouvelle doctrine n'exclut pas des
frappes nucléaires préventives en cas d'agression contre la Russie, selon le secrétaire du Conseil de sécurité de Russie Nikolaï Patrouchev.

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10 novembre 2009 2 10 /11 /novembre /2009 18:23
17:50 10/11/2009
© RIA Novosti Alexander Makarov
MOSCOU, 10 novembre - RIA Novosti


Le président russe Dmitri Medvedev a reçu au Kremlin le père du légendaire fusil d'assaut russe AK 47 Mikhaïl Kalachnikov qui fête mardi son 90e anniversaire et lui a remis la plus haute décoration d'Etat - l'étoile de Héros de la Russie, rapporte le service de presse de la présidence.

"Le nom de "Kalachnikov" figure aujourd'hui parmi les mots russes les plus connus dans le mode", a indiqué M.Medvedev.

Inventé par M.Kalachnikov, l'AK 47, plus connu sous le nom de kalachnikov, est une arme facile d'utilisation, robuste et fiable, utilisée de nos jours dans le monde entier. Selon le chef de l'Etat, cette invention est devenue en quelque sorte un symbole du pays.


De son côté, le concepteur a remercié le président pour la "plus haute distinction de Russie".

"Ce n'est pas de ma faute si aujourd'hui cette arme n'est pas toujours employée là il le faudrait. La faute n'en revient pas aux concepteurs, mais aux politiciens. En ce qui me concerne, j'ai conçu l'arme pour protéger et défendre la Patrie", a ajouté M.Kalachnikov.

RIA Novosti90e anniversaire de Mikhaïl Kalachnikov 90e anniversaire de Mikhaïl Kalachnikov

16:54 10/11/2009 Le légendaire Mikhaïl Kalachnikov, inventeur de l'arme qui porte son nom, est né le 10 novembre 1919>>

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10 novembre 2009 2 10 /11 /novembre /2009 00:34

Cliquez ci desus:
15:03 09/11/2009 Le groupe sculpté "L'Ouvrier et la Kolkhozienne" de Vera Moukhina retrouve un deuxième souffle à l'entrée du Centre panrusse des Expositions, autrefois l'Exposition des réalisations de l'économie nationale (VDNKh) à Moscou.
>>

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10 novembre 2009 2 10 /11 /novembre /2009 00:17


23:16 09/11/2009
© RIA Novosti

A l'occasion du 7 novembre, la fête des forces de gauche russes, le leader des communistes Guennadi Ziouganov a joué un rôle inattendu de rebelle et de radical. Son parti a désormais l'intention de lutter pour le pouvoir, au lieu de se borner au rôle d'opposition constructive. Bien plus, le KPRF (parti communiste) tente de "mettre les bâtons dans les roues" du tandem indestructible du président Medvedev et du premier ministre Poutine. Guennadi Ziouganov considère leur travail commun comme "inefficace", par contre, l'article du président "Russie, en avant!" lui a "inspiré de l'espoir". C'est pourquoi il faut créer le Front patriotique de Russie qui "pourrait apporter son soutien au chef de l'Etat".

Le numéro un communiste a annoncé ces initiatives au cours d’une action appelée symboliquement la Réunion plénière du Conseil central du KPRF. Le respectable président du parti parlementaire ne s’était pas permis jusque-là de telles escapades, assumant clairement et ponctuellement le rôle de leader de l'opposition constructive. D'ailleurs, toutes ces déclarations grandiloquentes ne seront probablement pas efficaces.

Ainsi, l'hypothétique Front patriotique de Russie rappelle trop l'Union populaire patriotique de Russie de la deuxième moitié des années 90 du siècle dernier, qui réunissait le même parti communiste et un certain nombre d'organisations microscopiques de gauche. Et il est incroyable que le président Medvedev veuille s'appuyer sur lui et bénéficier de son soutien.

Non seulement parce que les personnalités de l'opposition non constructive se trouvant hors du système ont déjà fait il y a un an et demi de vaines tentatives pour « mettre un bâton dans les roues » du président et du premier ministre, mais aussi parce que la reprise de cette idée absurde ressemble à un déjà vu étrange et défraîchi. Il y a trop de divergences entre Medvedev et Ziouganov sur les questions de principe.

A la veille de la réunion plénière du 31 octobre, le président a adressé un message consacré à la Journée de commémoration des victimes des répressions politiques, dans lequel il a condamné Staline de façon non ambiguë. Quant au leader du KPRF, il envisage, au contraire, d’organiser en décembre une "réunion panrusse ouverte du parti" consacrée au 130ème  anniversaire de l'ancien "guide des peuples".

Medvedev a déclaré : "Les répressions sont injustifiables" ; Ziouganov lui objecte : "Il ne convient pas de ne voir en Staline que le responsable des répressions". Où est le consensus? Certes, il s’agit d’un sujet d’histoire, mais il n'y a pas d'avenir sans passé et, volens, nolens, la position vis-à-vis de la figure de Staline est révélatrice de conceptions diamétralement opposées de modernisation : soit démocratique, soit violente et indissolublement liée à la mobilisation. Comme l'a dit le poète Rudyard Kipling dans son célèbre poème sur l'Ouest et l'Est, "ils n’arrivent pas à s’entendre".

Pourquoi donc Guennadi Ziouganov a-t-il fait des déclarations si radicales? Il tente ainsi probablement de tirer des leçons d'un autre événement d'octobre : les élections régionales, surtout dans la capitale, qui ont eu lieu le 11 octobre dernier.

Le leader du KPRF a probablement décidé que son parti devait s’engager dès maintenant dans la lutte pour le pouvoir. Jugez-en vous-mêmes. En 2005, lors des élections à la Douma (l’Assemblée législative) de Moscou, le parti Russie unie avait recueilli, lors du vote sur les listes des partis, 47,25% des voix. Aussi bien les communistes que les démocrates unis qui s'étaient présentés sous la bannière de  Iabloko  avaient obtenu des mandats. Quatre ans sont passés. Le parti  Russie unie  obtient déjà 66,26% des voix. A côté d’eux, trois députés communistes ont été élus au parlement.

Un progrès inouï! Mais cela relève déjà du passé. Les communistes scrutent l'avenir. Les élections à la Douma (la chambre basse du parlement russe) sont prévues pour 2011. La fois précédente, en décembre 2007, Russie unie avait recueilli 64,3% des voix, ce qui laissait des places pour trois autres fractions. Les idéologues du parti dominant jugent nécessaire d'augmenter le pourcentage des voix à chaque nouvelle élection. Par conséquent, rien ne garantit que Russie unie ne souhaite pas répéter à l'échelle nationale son progrès de 20% enregistré dans la capitale. Dans ce cas, l'espace se rétrécira pour les fractions de l'opposition. "Bolivar" n’en supportera pas trois. Il se peut qu'il n'en reste qu'une, comme c’est le cas à la Douma de Moscou.

Une lutte sans merci s'annonce pour cette place prestigieuse. Dans la Russie contemporaine, la perte du statut parlementaire, des mandats et des bureaux met un parti en marge de la politique, dans le vide. Guennadi Ziouganov et son parti ne voudraient nullement s'y retrouver, ce qui explique leur décision d'occuper la niche de la seule véritable opposition et de prendre un maximum de distance avec Russie unie.

Certes, le parti communiste a un électorat relativement nombreux et discipliné. Mais ses rangs diminuent inexorablement avec le temps. Les ambitieux concurrents du parti  la Russie Juste  intensifient d'une année sur l'autre leur activité sur le côté gauche de l’échiquier politique.

Dans ces conditions, il est logique de radicaliser les discours et les déclarations. En politique, on n'épargne personne, pour prononcer de belles paroles.

Auteur: Nikolaï Troïtski, RIA Novosti.

Ce texte n'engage que la responsabilité de l'auteur.

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9 novembre 2009 1 09 /11 /novembre /2009 23:08





MOSCOU, 7 novembre - RIA Novosti


Le défilé solennel consacré au 68e anniversaire de la parade militaire de 1941 ,(92e anniversaire de la révolution d'Octobre)se déroule sur la Place rouge à Moscou, annonce samedi le correspondant de RIA Novosti sur place.

Le 7 novembre 1941,  le jour du 24e anniversaire de la révolution d'Octobre, le gouvernement soviétique a décidé d'organiser un défilé militaire malgré le fait que Moscou se trouvait assiégée par les troupes nazies. C'était justement cette date qu'Hitler avait choisi pour essayer de s'emparer définitivement de Moscou et d'organiser une marche solennelle de ses troupes sur la Place rouge. Mais il n'en fut rien, c'était des soldats soviétiques qui, après avoir traversé la Place rouge, partaient directement au front qui se trouvait seulement à une distance de quelques kilomètres.
Aussi, le défilé militaire des soldats soviétiques est-il considéré par les historiens comme une étape psychologiquement très importante de l'histoire de la Grande guerre patriotique de 1941-1945.

Aujourd'hui, ce sont les jeunes qui marchent sur la Place rouge, plus de 4.000 membres de diverses associations paramilitaires prenant part au défilé.
Des élèves-officiers, vêtus en uniforme de 1941, défilent  aussi sur la Place rouge. Le défilé se termine par le passage de blindés: deux chars T-34, chars légendaires de la Grande guerre patriotique de 1941-45, passeront sur la Place rouge.


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3 novembre 2009 2 03 /11 /novembre /2009 22:49
La chancelière allemande Angela Merkel a vivement remercié mardi les Etats-Unis pour leur aide dans la chute du Mur de Berlin il y a 20 ans.
Commentaire perso:
les usa ont contribués à faire chuter le mur en 1989,
souvenons nous qu'ils ont contribués avec l'OTAN à ce qu'il soit construit en 1961!
N'hésitez surtout pas à visiter la page de Joseph,qui explique en détail la construction du fameux mur de Berlin:
http://uneallemagnesocialiste.over-blog.fr/pages/LE_MUR_EXPLIQUE_PAR_LES_RESPONSABLES_DE_LA_RDA-1899144.html

Reagan,Berlin 12 juin 1987.
Le 12 juin de cette année, en visite à à Berlin-ouest, Ronald Reagan prononce son célèbre discours devant la Porte de Brandebourg : "Mr. Gorbachev, open this gate. Mr. Gorbachev, tear down this wall"! (Monsieur Gorbatchev, ouvrez cette porte. Monsieur Gorbatchev, abattez ce mur!).




Un mur pour repousser les immigrés mexicains
 

Le mur à la frontière entre le Mexique et la Californie, près de San Diego.
 

Le gouvernement américain a construit en deux ans un mur de 615 kilomètres entre les Etats-Unis et le Mexique. Alors que le ministère de la Sécurité intérieure américain (Department of Homeland Security) est sur le point de l'allonger encore.

Ci dessous Guantanamo... 


Le peuple allemand n'a pas fait chuter le mur,
la CIA a infiltré la RDA,et provoqué des agitations,et des troubles dans ce pays.
Meme scénario en Pologne,où "solidarnosc" de Walessa recevaient des fonds des USA par les agents de la CIA introduit dans le pays également.

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31 octobre 2009 6 31 /10 /octobre /2009 10:07
Russie: les communistes appellent à célébrer un anniversaire de Staline

11:56 | 31/ 10/ 2009
Version imprimée

 

MOSCOU, 31 octobre - RIA Novosti. Une session plénière du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie (CC du KPRF) a statué dans un arrêté samedi de célébrer le 130e anniversaire de Staline, le 140e anniversaire de Lénine, le 92e anniversaire de la Grande révolution socialiste d'Octobre et le 65e anniversaire de la Victoire.

"Utiliser les réunions solennelles et d'autres manifestations pour faire démontrer la portée historique de la révolution socialiste (de 1917), mener une propagande autour des acquis sociaux et économiques du socialisme et de son rôle capital dans la défaite imposée aux forces fascistes en Europe et Asie en 1945", a statué la session plénière du KPRF.

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31 octobre 2009 6 31 /10 /octobre /2009 01:50

Ces Allemands nostalgiques de la RDA

Cet Allemand collectionne les objets en vente du temps de la RDA. 17 % des Allemands de l'Est approuvent la phrase  : «Il aurait mieux valu que le Mur ne tombe pas». 


 la moitié des Ossies regrettent le régime communiste.

Près de vingt ans après la chute du mur de Berlin, de nombreux Allemands de l'Est continuent à cultiver une nostalgie pour leur pays disparu. Au regard de la crise économique, qui frappe durement l'Allemagne, certains d'entre eux n'hésitent plus à comparer la RDA à une sorte de «paradis social», où régnait la sécurité de l'emploi. Selon un sondage publié lundi, près d'un Allemand sur cinq originaire d'ex-RDA est nostalgique du mur de Berlin et du régime communiste est-allemand.

Selon ce sondage réalisé par un institut de Leipzig et publié dans le magazine culte de l'Est Super Illu, 17 % des Allemands de l'Est approuvent la phrase : «Il aurait mieux valu que le Mur ne tombe pas. Avec le recul, la RDA était avec son socialisme un meilleur État.» Parmi les chômeurs, «l'Ostalgie» - la nostalgie envers l'Est - atteint des proportions records : 44 % des chômeurs souhaiteraient le retour du régime communiste, qui fournissait un travail et un logement à tous.

Plus de la moitié des Ossies (Allemands de l'Est) se considèrent comme des «citoyens de seconde zone», alors que 41 % s'estiment au contraire traités sur un pied d'égalité avec les Allemands de l'Ouest. Depuis la réunification en 1990, l'ex-RDA a bénéficié d'investissements publics massifs mais n'a jamais rattrapé le niveau de vie de l'Ouest. Les salaires et les retraites restent inférieurs à l'Est, où le taux de chômage est en moyenne deux fois plus élevé qu'à l'Ouest.

Selon une autre étude, dont les résultats ont été publiés dans le dernier numéro de l'hebdomadaire Der Spiegel, 57 % des Allemands de l'Est n'hésitent pas à défendre en public l'ancien régime du parti unique (SED). Et 49 % approuvent la phrase : «La RDA avait davantage de bons côtés que de mauvais côtés. Il y avait quelques problèmes, mais on pouvait y vivre bien.» . Ainsi, ils sont 8 % à juger que «l'on vivait mieux et plus heureux en RDA qu'aujourd'hui».

   

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30 octobre 2009 5 30 /10 /octobre /2009 00:02
L'ex-patron de la RDA revient en héros de l'«ostalgie» 
De notre correspondant à Berlin, Patrick Saint-Paul
19/02/2009 | Mise à jour : 10:02

À la faveur d'un livre, Ergon Krenz, ancien président de l'Allemagne de l'Est, prospère sur la nostalgie du régime communiste.


Après sa condamnation à six ans et demi d'incarcération en 1997, les Allemands le croyaient tombé dans l'oubli : ils pensaient ne plus jamais entendre parler d'Egon Krenz ailleurs que dans les pages les plus sinistres de leurs livres d'histoire.(propos du journaliste,et non de moi meme) Mais le voici qui resurgit sur le devant de la scène, à la faveur de la publication de son livre relatant ses années de prison. Dernier président de l'Allemagne commu­niste et ex-secrétaire général du SED, l'ancien parti communiste est-allemand, Krenz est le nouveau ­porte-drapeau des «ostalgiques», les nostalgiques de la RDA.

Les séances de présentation et de signature de Gefängnis Notizen («Notes de prison»), le livre d'Egon Krenz, 71 ans, font salle comble. Cheveux gris coiffés en arrière, Krenz s'y produit dans ses costumes en velours à la coupe soviétique, le visage barré par ses épaisses lunettes métalliques au design «made in RDA». Face à lui, des foules de camarades, sortis d'un autre temps : chevelures à la teinture lilas - la couleur fétiche de Margot Honecker, épouse d'Erich Honecker, l'illustre prédécesseur de Krenz -, chemises couleur moutarde et costumes kaki délavé.

 

«Dissident politique»

 

Condamné pour le meurtre d'une femme de 36 ans et de son fils de 8 ans qui tentaient de franchir le mur de Berlin, Egon Krenz dit en avoir assez de jouer les boucs émissaires. «Je ne suis pas un coupable, je suis le personnage d'un drame», se défend-il. «Bravo Egon, applaudit le public, nous ne nous laisserons pas intimider.»«Aujourd'hui, des hommes sont exclus, simplement parce qu'ils conservent un autre souvenir de la RDA que celui propagé par l'État», affirme Krenz, qui fut longtemps en charge de la sécurité et de la propagande du régime est­allemand.

Krenz n'hésite pas à avancer que son livre relate ses années de «dissident politique». Ce qui lui vaut d'être brocardé par Bild, qui juge indignes ses «pleurnicheries» et qui publie des témoignages de prisonniers politiques du régime communiste. Krenz affirme que les gardes frontières n'avaient pas ordre de tirer pour tuer ceux qui tentaient de fuir vers l'ouest. Pourtant, un ordre interne, exhumé il y a deux ans, a prouvé l'inverse.

Krenz surfe sur une vague d'«ostalgie», qui, près de vingt ans après la chute du Mur, ne cesse de fleurir dans l'est de l'Allemagne. Des sondages montrent que certains habitants de l'ex-RDA regrettent le Mur. Alors que la crise ­frappe durement l'Allemagne, ils ont aussi la nostalgie du confort offert par l'ancienne économie planifiée, oubliant que sa faillite avait précipité l'effondrement du communisme. Selon une récente étude, une majorité d'écoliers est incapable de dire si la RDA était une démocratie ou une dictature.

Tel un fantôme, Krenz est aussi revenu hanter Die Linke, la formation issue de l'ancien Parti communiste (PDS), dont il avait été exclu en 1990, pour «embellissement de la vérité» et égoïsme. Le parti, qui tente de faire oublier ses origines et qui ne cesse d'être rattrapé par le passé dans la Stasi de ses cadres, ne veut plus de Krenz. Visiblement embarrassés, les chefs de Die Linke ont refusé de le réintégrer, contre l'avis de la base dont il est devenu le héros.

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29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 23:34
Pour Vladimir Poutine, la division de l'Allemagne fut une erreur

Le Premier ministre russe, Vladimir Poutine, qui travaillait comme agent du KGB en RDA lors de la chute du Mur de Berlin, estime que la division de l'Allemagne fut une erreur et qu'il n'y avait pas d'alternative à sa réunification.
 
"La division du peuple (allemand) était sans perspective, il était évident dès le début qu'il ne fallait pas le faire", a-t-il déclaré à la télévision russe.
 
"L'Allemagne et le peuple allemand ont été pendant très longtemps les otages de la lutte entre les deux superpuissances et des forces d'occupation tant à l'Ouest qu'à l'Est. L'Allemagne était devenue une monnaie d'échange dans la lutte entre ces deux puissances", selon l'ancien président russe (2000-2008), qui reste considéré comme l'homme fort du pays.
 
Poutine, qui rêvait de faire carrière au KGB, avait reçu une affectation relativement modeste à Dresde, en RDA, loin des destinations occidentales les plus convoitées et n'y laissa qu'un souvenir discret.
 
Une division "sans perspective"
Revenu à Saint-Pétersbourg, sa ville natale, dans un pays à la dérive après l'effondrement du communisme, il redémarra à zéro mais gravit rapidement les échelons dans l'ombre du maire de l'ancienne capitale impériale, Anatoli Sobtchak, puis à Moscou.
 
Nostalgique de la puissance de l'Union soviétique, Vladimir Poutine décrivit un jour sa disparition comme "la plus grande catastrophe géopolitique du XXe siècle".
 
Selon le journaliste qui l'a interviewé, M. Poutine joua un petit rôle dans les événements de 1989: il s'adressa à la foule rassemblée devant le bâtiment du KGB à Dresde et la dissuada de s'en emparer. (belga/th)
28/10/09 19h38
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