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24 septembre 2009 4 24 /09 /septembre /2009 22:12
Mercredi 2 septembre 2009
Le Monde



Près de vingt ans après la chute du Mur de Berlin, le 9 novembre 1989, que pensent les Allemands de l’Est de l’ex-République démocratique allemande (RDA) ? D’après un sondage de l’Institut Emnid publié vendredi 26 juin par le quotidien Berliner Zeitung, une majorité d’entre eux sont d’avis que l’ex-RDA avait "davantage d’aspects positifs que négatifs", alors que leurs concitoyens de l’ouest du pays sont d’un avis contraire.

 


"Il y avait quelques problèmes, mais globalement on y vivait bien", soulignent ainsi quarante-neuf pour cent des 1 208 personnes interrogées dans l’est du pays. Si l’on y ajoute les 8 % de sondés dans les "nouveaux Länder" (Etats fédérés) qui estiment que "la RDA avait surtout de bons côtés [et qu’on] y vivait heureux et mieux que dans l’Allemagne réunifiée d’aujourd’hui", ce sont en tout 57 % des Allemands de l’Est qui défendent l’héritage de l’ancien Etat communiste.

 


A l’inverse, dans l’ouest du pays, les trois quarts des personnes interrogées dressent un bilan négatif de la RDA. Pour 52 %, l’ex-Allemagne de l’Est avait "surtout des aspects négatifs" et pour 26 % "davantage d’aspects négatifs que positifs". Selon le ministre en charge de l’ex-RDA, Wolfgang Tiefensee, commanditaire de cette étude, ces résultats montrent la nécessité de "ne pas relâcher les efforts pour nous confronter à l’histoire de la RDA".


Selon un rapport officiel présenté début juin, le niveau de chômage demeure presque deux fois plus important dans l’ex-RDA que dans les régions de l’ex-Allemagne de l’Ouest (13,2 % contre 7 %), mêmes si l’Est encaisse "pour le moment" mieux que l’Ouest l’onde de choc provoquée par la crise économique.

Lire aussi: Les Allemands de l’Est saisis par l’Ostalgie: http://www.monde-diplomatique.fr/2004/08/LINDEN/11494 - août 2004

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24 septembre 2009 4 24 /09 /septembre /2009 12:54


Les anciens champions du monde d'échecs Anatoli Karpov et Garry Kasparov (sur la photo) ont joué chacun une simultanée face à 20 amateurs d'échecs à Valence, en Espagne, le 21 septembre.
Garrн Kasparov a été le premier à dominer ses adversaires.
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22 septembre 2009 2 22 /09 /septembre /2009 21:20
ABM: Washington ne change pas ses projets (médias)

14:06 | 22/ 09/ 2009

 

MOSCOU, 22 septembre - RIA Novosti. Le renoncement de l'administration américaine au déploiement d'éléments du système de defense antimissile americain en Pologne et en République tchèque n'est nullement une concession à la Russie. Selon d'éminents spécialistes russes en matière de sécurité, Washington ne change pas ses projets concernant la défense antimissile (ABM), seulement, il les réalisera en recourant à un moyen plus pragmatique et moins onéreux, lit-on mardi dans le quotidien Izvestia.

"Ce n'est nullement une concession ! a carrément déclaré le général Vladimir Dvorkine, ex-chef du 4e Institut de recherches scientifiques du ministère russe de la Défense (cet Institut a été chargé de la planification de l'emploi des armes nucléaires). Les Américains ont développé leur système de defense antimissile et essayé des missiles intercepteurs, et ils continueront à le faire. Ils n'ont fait que renoncer à leur déploiement en Pologne et en République tchèque. Il est bien clair qu'il ne s'agit pas là de politique, mais d'économie".

Selon l'expert, le plan rénové de création du système global d'ABM prévoit de porter ses possibilités , d'ici à 2020, au niveau où il sera en capacité d'intercepter efficacement des missiles balistiques dans le secteur initial - celui d'accélération - de leur trajectoire. En plus de cela, les dépenses pour ce système seront de plusieurs fois inférieures à celles qu'entraîne le déploiement d'éléments du système de défense antimissile américain en Europe de l'Est.

Le général James Cartwright, vice-président du Comité d'état-major des forces armées américaines, l'a également déclaré. Selon lui, un missile pour le système de DCA Patriot coûte 3,3 millions de dollars et pour THAAD (fait partie de l'élément terrestre du système de défense antimissile), environ 9 millions de dollars. La production de Standard3 (un autre système de missiles de DCA contre les missiles balistiques de portée moyenne et de courte portée) du modèle actuel revient à environ 9,5 à 10 millions de dollars.

"Certes, la décision du président Obama aura un impact positif sur les relations americano-russes, estime le général Viktor Essine, ancien chef d'Etat-major général des Troupes balistiques stratégiques russes.

 En fait, elle règle l'un des trois problèmes qui empêchent la signature d'un nouveau traité sur la réduction des armements stratégiques offensifs. Il nous reste à nous assurer maintenant que les projets américains ayant trait à la défense antimissile et à l'accroissement de son potentiel n'entraînent l'apparition de navires équipés du système d'ABM non pas dans la mer du Nord et en Méditerranée, mais dans la mer Noire, ce qui représenterait une menace pour nos forces nucléaires stratégiques".

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20 septembre 2009 7 20 /09 /septembre /2009 23:23

 


Après l'effondrement du Troisième Reich en 1945, l'Allemagne est devenue un pays occupé et coupé en deux : la zone Est sous occupation soviétique est devenue la RDA, tandis que la zone Ouest sous occupation britannique, française et américaine est devenue la RFA.

 

 Les différents points de contrôle (checkpoint en anglais) établis entre les zones occidentales et orientales ont reçu les noms de code :

Alpha : entre la RFA et la RDA, à Helmstedt,
Bravo : entre la RDA et Berlin-Ouest, à Dreilinden,
Charlie : entre Berlin-Ouest et Berlin-Est.

Le Checkpoint Charlie se situait sur Friedrichstraße, à la frontière entre les quartiers Mitte (en secteur soviétique) et Kreuzberg (en secteur américain) et était réservé au passage des étrangers, des personnels diplomatiques et des échanges de prisonniers.


Ce point de passage a été illustré notamment par des romanciers qui traitaient de l'espionnage.


File:Bundesarchiv B 145 Bild-F079005-0021, Berlin, Grenzübergang Checkpoint Charlie.jpg


 

Ci dessous de retour en 2010,ce sont maintenant des figurants .

 

 




A CHECKPOINT CHARLIE,
ETE COMME HIVER MAINTENANT DES TOURISTES DU MONDE ENTIER,VIENNENT VISITER ET SE FAIRE PRENDRE EN PHOTO.
DES BOUTIQUES  ET DES MARCHANDS AMBULANTS PROPOSENT DES SOUVENIRS DE CETTE PERIODE ,DONT DES ACCESSOIRES SOVIETIQUE,MEDSAILLES CASQUETTES ETC,SI CRITIQUES A L'EPOQUE,ET SI POPULAIRE MAINTENANT.

 

berlin-Checkpoint-01.jpg 


Ils ont été maintenus pendant la guerre froide jusqu'à la chute du Mur de Berlin en 1989 (la réunification de l'Allemagne intervenant en 1990).

 

345154333_807ba1c967.jpg

File:Bundesarchiv Bild 183-88574-0003, Berlin, Mauerbau, Friedrichstraße, Panzersperre.jpg

 

Checkpoint-charlie.

 


Célèbre point de passage entre le secteur américain et le secteur soviétique. C'est en effet à ce carrefour que la guerre froide connut l'une de ses plus grandes épreuves de forces. C'est ici que des chars américains et soviétiques se firent face en octobre 1961. Pendant 48 heures, la situation fut haletante car de son issue résultait la guerre ou la paix. Après de nombreux échanges téléphoniques entre les deux grands entre les américains et les soviétique, les chars se retirèrent. A l'occasion du 40ème anniversaire de la construction du Mur de Berlin, Checkpoint Charlie retrouva ses couleurs d'origine et entre autre le poste de garde blanc de l'armée américaine y fut réinstallé.

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17 septembre 2009 4 17 /09 /septembre /2009 22:27
ABM: les déclarations US ne doivent pas porter à l'euphorie (Rogozine)
22:02 | 17/ 09/ 2009

 

MOSCOU, 17 septembre - RIA Novosti. L'abandon déclaré par les Etats-Unis de leur bouclier antimissile en Europe ne doit pas porter à l'euphorie, a estimé jeudi Dmitri Rogozine, délégué permanent russe auprès de l'OTAN.

"On entend à présent en Occident, notamment à l'OTAN, que c'est une immense concession à la Russie... Mais ce sont avant tous ceux qui comptent obtenir de nous une contrepartie qui parlent d'une prétendue concession", a indiqué le diplomate sur la chaîne Vesti.

 

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ABM: les Etats-Unis déploieront des missiles en Pologne et en Tchéquie d'ici 2015 (Gates)
19:22 | 17/ 09/ 2009

 

WASHINGTON, 17 septembre - RIA Novosti. Les Etats-Unis déploieront des missiles SM-3 en Pologne et en République Tchèque en 2015 dans le cadre de leur nouveau bouclier antimissile, a déclaré jeudi à Washington le secrétaire américain à la Défense Robert Gates.


"A présent, nous avons la possibilité de déployer des navires munis de missiles intercepteurs dans le nord et le sud de l'Europe, qui permettront de mieux nous protéger contre des menaces provenant d'Iran ou d'ailleurs", a indiqué M.Gates avant d'ajouter que des systèmes antimissiles terrestres seraient installés en Pologne et en Tchéquie vers 2015.
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Washington entend déployer des missiles Patriot en Pologne (Sikorski)

21:48 | 17/ 09/ 2009

 

VARSOVIE, 17 septembre - RIA Novosti. Washington a proposé de déployer des missiles Patriot en Pologne dans le cadre de son nouveau bouclier de défense antimissile, a annoncé jeudi soir à Varsovie le ministre polonais des Affaires étrangères Radoslaw Sikorski.  


Les missiles Patriot seront donc installés en Pologne indépendamment de la décision des Etats-Unis de renoncer au déploiement des missiles intercepteurs sur le sol polonais.

Les missiles Patriot devaient initialement protéger la base polonaise devant abriter le système de défense antimissile.
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Les Etats-Unis ont besoin d'une pérestroïka (Gorbatchev)
16:39 | 16/ 09/ 2009

 

MOSCOU, 16 septembre - RIA Novosti. L'ex-président de l'URSS Mikhaïl Gorbatchev estime que les Etats-Unis ont besoin de leur propre "pérestroïka", lit-on dans son entretien du 5 septembre dernier accordé au quotidien britannique Times, dont la traduction est publiée mercredi dans la Rossiïskaïa gazeta.

"J'ai dit aux Américains qui m'avaient demandé un conseil: "Vous êtes aujourd'hui dans l'euphorie de la victoire, celle du vainqueur de la "guerre froide"... Si vous insistez pour que je vous donne un conseil ... je vous dirai que l'Amérique a besoin de sa propre pérestroïka", a indiqué l'ex-président soviétique.

Il a donné une haute appréciation du président américain Barack Obama, estimant que ce dernier "avait bien saisi le besoin de changements".

M.Gorbatchev a également déclaré beaucoup estimer le premier ministre britannique Gordon Brown.

"Il me plaît beaucoup. Il est très intelligent, et j'ai bien l'impression que c'est justement lui qui a averti le monde des problèmes financiers imminents", a indiqué le dernier secrétaire général du PC soviétique.

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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 23:47

Le professeur américain Michael Parenti et le débat sur le communisme

« Nous ne réalisions pas ce que nous avions »
dimanche 2 mai 2004, par Michael Parenti

« Bien que de nombreux intellectuels d’Europe de l’Est persistent à défendre ardemment le paradis du libre marché, la plupart des ouvriers et des paysans n’idéalisent plus le capitalisme. Ils ont en effet reçu les coups les plus impitoyables. « Nous ne réalisions pas ce que nous avions », est devenu une célèbre rengaine. » C’est ce qu’écrit le professeur marxiste américain Michael Parenti dans son livre Blackshirts & Reds.


En Europe de l’Est et dans l’ancienne URSS, de nombreuses personnes ont admis à contrecoeur que les conditions de vie étaient meilleures sous le communisme.1 Angela Stent de l’université de Georgetown et adepte du capitalisme admet que « la majorité des gens va plus mal que sous le communisme La qualité de vie est moins bonne à cause de l’augmentation de la criminalité et de la disparition du réseau de la sécurité sociale ».2 Une vieille femme polonaise qui devait survivre avec un repas de la Croix-Rouge par jour : « Je ne suis pas communiste mais je dois bien avouer que, pour les pauvres, la vie était meilleure avant maintenant, tout va bien pour le monde des affaires, mais pas pour nous, les pauvres. »3 Une Allemande de l’Est a dit que le mouvement féministe ouest-allemand vient seulement de commencer à se battre pour « ce que nous avions déjà ici Nous trouvions cela tout à fait normal dans le système socialiste. Maintenant, nous réalisons ce que nous avons perdu ».4

Des dissidents anticommunistes, qui avaient fait de leur mieux pour renverser la RDA, ont rapidement manifesté leur déception face à la réunification allemande.

Un pasteur luthérien a déclaré : « Nous, les Allemands de l’Est, n’avions pas d’image réaliste de la vie à l’Ouest. Nous ne savions pas que tout était orienté vers le résultat La cupidité sans-gêne et la puissance économique sont les leviers de cette société. Les valeurs spirituelles qui sont nécessaires au bonheur des hommes se perdent ou sont banalisées. Tout tourne autour d’acheter, de vendre et de gagner de l’argent. »5

L’ancien ministre de la défense de la RDA a dit dans le même esprit : « Bien sûr, j’entends parler des nouvelles libertés dont jouissent les gens en Europe de l’Est. Mais comment définir la liberté ? Des millions de gens en Europe de l’Est sont maintenant libérés de travail, de rues sûres, de soins de santé et de sécurité sociale. »6

Les gens d’Europe de l’Est veulent-ils de ce libre marché ?

Des sondages d’opinion effectués fin 1993 montrent que seulement 27% des personnes interrogées étaient favorables à l’économie de marché. La grande majorité trouvait que le contrôle de l’Etat sur les prix et les entreprises privées était « utile » et que « l’état devait prévoir un emploi pour chacun et ne devait pas laisser le chômage exister ». En Pologne, 92% des gens voulaient conserver le système de garanties sociales de l’Etat. Presque tout le monde se disait partisan de logements et de nourriture subsidiés et réclamait le retour au plein emploi.7 Un correspondant du New York Times8 déclarait depuis Moscou que « la plupart des gens ici se montrent méfiants envers la propriété privée et se demandent ce qu’avait de si mauvais un système qui garantissait de la naissance à la mort des soins de santé bon marché. Et ils espèrent que le gouvernement va de nouveau faire pression sur les prix. » ()

Le socialisme d’Etat, « le système qui ne marchait pas » a donné à chacun la sécurité. La capitalisme du libre marché, « le système qui fonctionne » a mis l’économie en pièces, a apporté des pillages financiers, un recul social et un calvaire pour la majorité de la population.

En réaction, les Européens de l’Est ont remis des communistes au pouvoir pour régner sur les ruines et les décombres de pays disloqués. En 1996, les anciens communistes et leurs alliés ont gagné d’importantes élections en Russie, Bulgarie, Pologne, Hongrie, Lituanie et Estonie. Certains ont même formé la fraction la plus puissante de leurs parlements respectifs. Ils ont pourtant été confrontés aux mêmes handicaps que les partis de gauche dans les pays « démocratiques capitalistes » : intimidations, violations policières, manque d’argent, accès restreint aux tribunes électorales, manque d’attention médiatique et comptages frauduleux.

Le rêve n’est plus permis

Lorsque les premiers bouleversements anticommunistes ont commencé en 1989 en Europe de l’Est, certains penseurs de gauche disaient que, si les Européens de l’Est découvraient que le système du libre marché ne leur convenait pas, ils pourraient toujours revenir à l’une ou l’autre forme de socialisme. Comme je l’ai déjà montré, cette vision n’était pas réaliste. Le capitalisme ne se limite pas à un système économique, c’est un ordre social de A à Z. Une fois mis en uvre, on ne peut pas le démanteler en votant pour des socialistes ou des communistes. Ils peuvent toujours siéger au gouvernement mais la richesse du pays, la structure des rapports de propriété, le droit constitutionnel, le système financier et la structure des dettes, les médias nationaux, la police et les autres institutions de l’Etat sont tous fondamentalement restructurés. Les moyens pour les programmes sociaux et le plein emploi sont pillés ou disparaissent complètement, tout comme les réserves d’argent, les marchés et les matières premières. Après plusieurs années de pillage impuni par le libre marché, ces pays sont arrivés à un point où un retour en arrière appartient au domaine du rêve.

Il semble donc que les anciens pays communistes à l’instar des pays du tiers monde doivent subir cette misère pour de longues années, pour que quelques privilégiés puissent jouir d’une prospérité toujours plus grande sur le dos des masses. Et pour garantir sa « sécurité », la classe des entrepreneurs aura recours à toutes les formes de manipulation et de répression contre les velléités démocratiques. Et recevra en cela le soutien des experts du capital international, de la CIA et autres agents de la domination capitaliste d’Etat.

Pas de chantilly

La chute des pays communistes a signifié une énorme victoire pour le capitalisme mondial et l’impérialisme. Cette victoire a réveillé la misère humaine et a causé partout dans le monde une régression historique des mouvements révolutionnaires de libération. Même des gouvernements nationaux légèrement réformistes auront à en souffrir, regardez par exemple, l’Irak ou Panama. Cette chute représente aussi une énorme perte pour le pluralisme mondial et provoque l’augmentation de l’inégalité socio-économique dans le monde.

Les habitants d’Europe de l’Est avaient pensé qu’ils conserveraient les avantages sociaux du communisme avec en plus la chantilly de la consommation occidentale. Beaucoup de leurs plaintes à propos du socialisme réel étaient correctes mais leur image romantique de l’Ouest capitaliste ne l’était pas. Le rêve s’est brisé. Ils pensaient passer du Deuxième au Premier Monde, mais ils ont été expédiés dans le tiers monde.

source:
http://www.lescommunistes.org/spip.php?article415

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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 23:41

Majority of Eastern Germans feel life was better under communism

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Young Germans, longing for life in the former German Democratic Republic

The following article is quite arrogant and condescending and clearly is written with a biased perspective that uncritically favours Germany’s political system of today. Nevertheless, it gives interesting glimpses into some of the advantages the former communist Germany offered its citizens over life in capitalism, like economic security or the absence of poverty and beggars in public places. It also shows a majority of former East Germans questioning the hypocrisy of Western style democracy as well as the judgment that the German Democratic Republic was an illegitimate state. Makes you wonder what Cubans might say some twenty years after their country has been taken over by capitalism …

By Julia Bonstein
Spiegel Online International

Glorification of the German Democratic Republic is on the rise two decades after the Berlin Wall fell. Young people and the better off are among those rebuffing criticism of East Germany as an “illegitimate state.” In a new poll, more than half of former eastern Germans defend the GDR.

The life of Birger, a native of the state of Mecklenburg-West Pomerania in northeastern Germany, could read as an all-German success story. The Berlin Wall came down when he was 10. After graduating from high school, he studied economics and business administration in Hamburg, lived in India and South Africa, and eventually got a job with a company in the western German city of Duisburg. Today Birger, 30, is planning a sailing trip in the Mediterranean. He isn’t using his real name for this story, because he doesn’t want it to be associated with the former East Germany, which he sees as “a label with negative connotations.”

And yet Birger is sitting in a Hamburg cafe, defending the former communist country. “Most East German citizens had a nice life,” he says. “I certainly don’t think that it’s better here.” By “here,” he means reunified Germany, which he subjects to questionable comparisons. “In the past there was the Stasi, and today (German Interior Minister Wolfgang) Schäuble — or the GEZ (the fee collection center of Germany’s public broadcasting institutions) — are collecting information about us.” In Birger’s opinion, there is no fundamental difference between dictatorship and freedom. “The people who live on the poverty line today also lack the freedom to travel.”

Birger is by no means an uneducated young man. He is aware of the spying and repression that went on in the former East Germany, and, as he says, it was “not a good thing that people couldn’t leave the country and many were oppressed.” He is no fan of what he characterizes as contemptible nostalgia for the former East Germany. “I haven’t erected a shrine to Spreewald pickles in my house,” he says, referring to a snack that was part of a the East German identity. Nevertheless, he is quick to argue with those who would criticize the place his parents called home: “You can’t say that the GDR was an illegitimate state, and that everything is fine today.”

As an apologist for the former East German dictatorship, the young Mecklenburg native shares a majority view of people from eastern Germany. Today, 20 years after the fall of the Berlin Wall, 57 percent, or an absolute majority, of eastern Germans defend the former East Germany. “The GDR had more good sides than bad sides. There were some problems, but life was good there,” say 49 percent of those polled. Eight percent of eastern Germans flatly oppose all criticism of their former home and agree with the statement: “The GDR had, for the most part, good sides. Life there was happier and better than in reunified Germany today.”


These poll results, released last Friday in Berlin, reveal that glorification of the former East Germany has reached the center of society. Today, it is no longer merely the eternally nostalgic who mourn the loss of the GDR. “A new form of Ostalgie (nostalgia for the former GDR) has taken shape,” says historian Stefan Wolle. “The yearning for the ideal world of the dictatorship goes well beyond former government officials.” Even young people who had almost no experiences with the GDR are idealizing it today. “The value of their own history is at stake,” says Wolle.

People are whitewashing the dictatorship, as if reproaching the state meant calling their own past into question. “Many eastern Germans perceive all criticism of the system as a personal attack,” says political scientist Klaus Schroeder, 59, director of an institute at Berlin’s Free University that studies the former communist state. He warns against efforts to downplay the SED dictatorship by young people whose knowledge about the GDR is derived mainly from family conversations, and not as much from what they have learned in school. “Not even half of young people in eastern Germany describe the GDR as a dictatorship, and a majority believe the Stasi was a normal intelligence service,” Schroeder concluded in a 2008 study of school students. “These young people cannot, and in fact have no desire to, recognize the dark sides of the GDR.”

“Driven Out of Paradise”

Schroeder has made enemies with statements like these. He received more than 4,000 letters, some of them furious, in reaction to reporting on his study. The 30-year-old Birger also sent an e-mail to Schroeder. The political scientist has now compiled a selection of typical letters to document the climate of opinion in which the GDR and unified Germany are discussed in eastern Germany. Some of the material gives a shocking insight into the thoughts of disappointed and angry citizens. “From today’s perspective, I believe that we were driven out of paradise when the Wall came down,” one person writes, and a 38-year-old man “thanks God” that he was able to experience living in the GDR, noting that it wasn’t until after German reunification that he witnessed people who feared for their existence, [and saw] beggars and homeless people.

Today’s Germany is described as a “slave state” and a “dictatorship of capital,” and some letter writers reject Germany for being, in their opinion, too capitalist or dictatorial, and certainly not democratic. Schroeder finds such statements alarming. “I am afraid that a majority of eastern Germans do not identify with the current sociopolitical system.”

Many of the letter writers are either people who did not benefit from German reunification or those who prefer to live in the past. But they also include people like Thorsten Schön.

After 1989 Schön, a master craftsman from Stralsund, a city on the Baltic Sea, initially racked up one success after the next. Although he no longer owns the Porsche he bought after reunification, the lion skin rug he bought on a vacation trip to South Africa — one of many overseas trips he has made in the past 20 years — is still lying on his living room floor. “There’s no doubt it: I’ve been fortunate,” says the 51-year-old today. A major contract he scored during the period following reunification made it easier for Schön to start his own business. Today he has a clear view of the Stralsund [coast] from the window of his terraced house.

‘People Lie and Cheat Everywhere Today’ //

Wall decorations from Bali decorate his living room, and a miniature version of the Statue of Liberty stands next to the DVD player. All the same, Schön sits on his sofa and rhapsodizes about the good old days in East Germany. “In the past, a campground was a place where people enjoyed their freedom together,” he says. What he misses most today is “that feeling of companionship and solidarity.” The economy of scarcity, complete with barter transactions, was “more like a hobby.” Does he have a Stasi file? “I’m not interested in that,” says Schön. “Besides, it would be too disappointing.”

His verdict on the GDR is clear: “As far as I’m concerned, what we had in those days was less of a dictatorship than what we have today.” He wants to see equal wages and equal pensions for residents of the former East Germany. And when Schön starts to complain about unified Germany, his voice contains an element of self-satisfaction. People lie and cheat everywhere today, he says, and today’s injustices are simply perpetrated in a more cunning way than in the GDR, where starvation wages and slashed car tires were unheard of. Schön cannot offer any accounts of his own bad experiences in present-day Germany. “I’m better off today than I was before,” he says, “but I am not more satisfied.”

Schön’s reasoning is less about cool logic than it is about settling scores. What makes him particularly dissatisfied is “the false picture of the East that the West is painting today.” The GDR, he says, was “not an unjust state,” but “my home, where my achievements were recognized.” Schön doggedly repeats the story of how it took him years of hard work before starting his own business in 1989 — before reunification, he is quick to add. “Those who worked hard were also able to do well for themselves in the GDR.” This, he says, is one of the truths that are persistently denied on talk shows, when western Germans act “as if eastern Germans were all a little stupid and should still be falling to their knees today in gratitude for reunification.” What exactly is there to celebrate, Schön asks himself?

“Rose-tinted memories are stronger than the statistics about people trying to escape and applications for exit visas, and even stronger than the files about killings at the Wall and unjust political sentences,” says historian Wolle.

These are memories of people whose families were not persecuted and victimized in East Germany, of people like 30-year-old Birger, who says today: “If reunification hadn’t happened, I would also have had a good life.”

Life as a GDR Citizen

After completing his university degree, he says, he would undoubtedly have accepted a “management position in some business enterprise,” perhaps not unlike his father, who was the chairman of a farmers’ collective. “The GDR played no role in the life of a GDR citizen,” Birger concludes. This view is shared by his friends, all of them college-educated children of the former East Germany who were born in 1978. “Reunification or not,” the group of friends recently concluded, it really makes no difference to them. Without reunification, their travel destinations simply would have been Moscow and Prague, instead of London and Brussels. And the friend who is a government official in Mecklenburg today would probably have been a loyal party official in the GDR.

The young man expresses his views levelheadedly and with few words, although he looks slightly defiant at times, like when he says: “I know, what I’m telling you isn’t all that interesting. The stories of victims are easier to tell.”

Birger doesn’t usually mention his origins. In Duisburg, where he works, hardly anyone knows that he is originally from East Germany. But on this afternoon, Birger is adamant about contradicting the “victors’ writing of history.” “In the public’s perception, there are only victims and perpetrators. But the masses fall by the wayside.”

This is someone who feels personally affected when Stasi terror and repression are mentioned. He is an academic who knows “that one cannot sanction the killings at the Berlin Wall.” However, when it comes to the border guards’ orders to shoot would-be escapees, he says: “If there is a big sign there, you shouldn’t go there. It was completely negligent.”

This brings up an old question once again: Did a real life exist in the midst of a sham? Downplaying the dictatorship is seen as the price people pay to preserve their self-respect. “People are defending their own lives,” writes political scientist Schroeder, describing the tragedy of a divided country.

Translated from German by Christopher Sultan.
SOURCE:
http://isiria.wordpress.com/2009/07/12/majority-of-eastern-germans-feel-life-was-better-under-communism/

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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 22:38

Il ya vingt ans, l’effondrement du bloc communiste

La nostalgie du communisme en Roumanie et en Allemagne

« C’était mieux avant. » C’est une réplique que l’on peut entendre aujourd’hui encore en Roumanie, vingt ans après la chute du communisme. Selon le Baromètre de l’opinion publique réalisé en 2007, 32 % des Roumains affirment que leur vie était meilleure à l’époque communiste. Le taux des nostalgiques de l’ancien régime était plus grand en 1999, puisqu’il se chiffrait à 39%. Selon la même étude, les nostalgiques du régime communiste sont des personnes plus âgées, plus pauvres et moins éduquées, mais aussi moins connectées aux moyens modernes d’information, c’est-à-dire à l’Internet. Ce qui est aussi inquiétant pour les sociologues, c’est la nostalgie des jeunes roumains, qui n’ont même pas vécu l’époque communiste. En effet, 30% des étudiants qui ont participé à une autre étude réalisée l’été dernier par l’Agence de Stratégies Gouvernementales déclaraient que leur niveau de vie était plus élevé avant 89 et que le système éducationnel était plus performant qu’aujourd’hui. De l’avis du sociologue Mirel Banica, la mémoire des jeunes sur le communisme appartient, en fait, à leurs parents, qui ont transmis leurs opinions aux enfants.

Hormis la position sociale ou les privilèges d’avant 1989, certains Roumains ont la nostalgie de leur propre jeunesse, qui a coïncidé avec l’époque communiste. C’est sur des blogs tels www.latrecut.ro que nombre de Roumains partagent des souvenirs, plus ou moins bons, de l’époque passée, à partir d’objets, de chansons et de films qui ont marqué leur jeunesse. Ce qui est aussi très intéressant c’est que le filon de la nostalgie communiste a été exploité de nos jours par les spécialistes du marketing et de la pub qui ont fait renaître plusieurs marques de boissons et de chocolat en vogue à l’époque communiste.

En Allemagne, la nostalgie du communisme s’appelle l’Ostalgie. 20 ans après la chute du mur de Berlin, les autorités de la capitale allemande multiplient leurs efforts pour restaurer le mur, symbole de la division de tout un peuple. Vu que de nombreuses sections furent démolies juste après 1989, il y a des initiatives de reconstruction.
EXTRAIT DE :
http://www.euranet.eu/fre/Archives/Actualites/French/2009/February/Il-ya-vingt-ans-l-effondrement-du-bloc-communiste
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Et si l’Ostalgie surgissait justement du choc entre déception d’une partie du présent et regret d’une partie du passé ? « Plus on vit le capitalisme, et moins on se demande ce qui allait mal sous le socialisme », résume le journaliste Wolfgang Herr. Normal, dira-t-on : il écrivait dans le quotidien communiste Neues Deutschland. Mais chaque Ossi, ou presque, répète : « Tout n’était pas si mal hier » et « Tout n’est pas si bien aujourd’hui ».



 ils sont 17 millions à savoir que la RDA« ne se résume pas à la Trabant ou à la Stasi. Malgré tout ce qui a mal tourné, il y avait du travail pour tous, des logements à bon marché, une santé gratuite et performante... Autant d’acquis qu’ils regrettent ».« Les gens de l’Est ont connu deux sociétés, et peuvent donc comparer »


Une vie médiocre, mais sûre

Jeune syndicaliste de l’IG Metall, M. Christian Schletze cherche encore les « paysages en fleur » promis par le chancelier Kohl : « L’économie de ma région a été détruite, et, faute de financements, l’école, la santé, la culture ne fonctionnent plus normalement. » A qui ont profité les 1 250 milliards d’euros investis dans les Länder de l’Est, qui proposent en 2004 moins de 6 millions d’emplois, contre 9,7 millions en 1989 ? La journaliste Renate Marschall se souvient de la « blessure » des Ossis, persuadés que désormais seuls les « efforts » compteraient : « Nous n’avons plus besoin de vos compétences, leur a-t-on dit, vous êtes inutiles. »

Gagnantes, les femmes ? « Le modèle à l’Est, c’était la femme travailleuse, à l’Ouest la femme au foyer », rappelle Mme Irene Dölling, professeure à l’université de Potsdam. En RDA aussi, le gros des tâches domestiques leur incombait. Mais la montée du chômage conjuguée avec le démantèlement des jardins d’enfants a sapé la libération – relative – par le travail : « En RDA, 86 % des femmes travaillaient, elles ne sont plus que 56 %. » Et la fertilité des Allemandes de l’Est a diminué de moitié en quinze ans, pour atteindre le niveau de 1929 ! Stefan Arndt : « Chez nous, les femmes seules avec enfants s’en sortaient bien. Les voilà menacées de sombrer dans la pauvreté. Même si on dégotte une place dans un jardin d’enfants, celui-ci ouvre à 9 heures et ferme à 14. Qui peut vivre en travaillant trois ou quatre heures ? »



Plus que leurs conquêtes sociales, les Ossis regrettent, suggère Jens Reich, « une forme de vie sans compétition, tranquille, conviviale et même familiale ». Dans les entreprises, lors des pauses café à 10 heures et 15 heures, chacun se racontait. « L’Allemand de l’Est s’intégrait confortablement dans le Kollektiv, du jardin d’enfants au travail, relève M. Wolfgang Engler, professeur de sociologie de la culture à l’école de théâtre Ernst Busch. Son moi se construisait entre besoins individuels et besoins collectifs, le groupe devant en permanence trouver un équilibre. » Trop de pressions d’en haut menaçaient le groupe, trop de pressions d’en bas l’Etat. « Cette conscience d’être ensemble a engendré des sentiments de solidarité. »

Ce qui manque le plus aux Ossis, c’est la tranquillité de la RDA, que l’écrivain Volker Braun définissait comme « le pays le plus ennuyeux du monde ».

 Cet ennui, répond Peter Ensikat, « les chômeurs, les précaires et les sans-logis le regrettent ». Il s’agissait, poursuit-il, d’une « société de niches » : chacun, s’il ne franchissait pas les bornes, pouvait « vivre une vie médiocre et sûre, sans avoir affaire au système ». Puis le cabarettiste lance : « Il était plus facile d’échapper hier aux pressions de la bureaucratie qu’aujourd’hui à celles de l’argent. » Les Ossis se sentent aussi impuissants qu’avant. « On peut bien sûr crier, mais à quoi bon ? » Même le minimum n’est plus garanti...

Les autres peuples d’Europe de l’Est libérés de l’ancien régime ont conservé leur nation. Pas les Allemands de l’Est : la RDA a disparu, et les réunificateurs ont tenté d’en effacer toute trace. « Notre pays n’existait plus, nous n’existions plus », déplore Maxim Leo. Et son grand-père d’accuser l’insolente justice des vainqueurs : « Un tiers des Ossis ont dû quitter leur maison,“restituée” à un Allemand de l’Ouest, mais pas un n’a bénéficié de cette loi – les juifs spoliés par les nazis non plus. » De quoi alimenter l’Ostalgie. L’étudiante Anja Weinhold a souffert de la suppression de DT64, une radio très populaire : « Au village, c’était mon seul lien avec le monde extérieur. » Ce jour-là, elle s’est sentie « étrangère dans [son] propre pays ». Même le chocolat favori des Ossis, Raider, a changé de nom : on l’a rebaptisé Twix ! Conclusion de Vincent von Wroblewski, philosophe et traducteur de Jean-Paul Sartre :
« En niant notre passé, on nous a pris notre dignité. »

L’ex-cosmonaute Sigmund Jähn regrette l’« humanisme » et continue à « rêver d’une société de justice sociale, qui se consacre à l’éducation et à la culture et n’exalte pas la violence ». Un silence : « Nous en sommes plus éloignés aujourd’hui qu’hier. »
EXTRAIT DE :
http://www.monde-diplomatique.fr/2004/08/LINDEN/11494

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13 septembre 2009 7 13 /09 /septembre /2009 13:07
Bonjour tous,
,je passe un peu moins ces temps ci,ne m'en voulez pas je suis pris à l'extérieur.


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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 23:14

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