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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 22:47

 

Une majorité de russes regrettent encore la dissolution de l'Union soviétique

provient de :http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/categorie-10829876.html

 

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net

 

Après vingt ans de restauration capitaliste désastreuse pour les populations, les sentiments positifs envers le « socialisme réel » continuent d'être prégnants dans toute l'Europe de l'Est. Les résultats des Partis communistes comme ceux des sondages sont là pour en témoigner.

 

Selon un dernier sondage commandité par le Centre d'étude de l'opinion publique russe, 56% de la population russe exprime une nostalgie pour la période soviétique et regrette la chute de l'URSS, à la veille du 90 ème anniversaire de la fondation du premier État socialiste.

 

Parmi les nostalgiques, ceux qui ont connu l'ex-Union soviétique et les couches populaires, ayant le plus pâti de la transition capitaliste, sont naturellement sur-représentés.

 

On compte parmi les personnes âgées de plus de 45 ans 70 à 85% d'individus regrettant l'Union soviétique. Trois personnes sur quatre de milieu modeste, n'ayant pas réalisé de longues études, gardent une image positive de l'ex-URSS.

 

Enfin, ces sentiments positifs envers l’État socialiste se trouvent également largement majoritaires dans les deux plus grandes villes du pays, Moscou et St-Petersbourg, où deux personnes sur trois partagent ce constat.

 

Seulement un tiers des russes ne regrettent pas la dissolution de l'URSS, avec un profil dominant de jeune diplômé.

 

Il faut rappeler que la transition capitaliste, loin des promesses initiales, fut un désastre pour la population russe.

 

Surtout dans la phase de « capitalisme sauvage » des années 1990 où deux millions de russes seraient décédés en conséquence de la privatisation du système de santé soviétique.

 

La production a chuté de moitié et n'a pas encore atteint son niveau de 1991. Le salarié actuel est plus pauvre, en moyenne, que le salarié soviétique. En 2011, le salaire réel moyen est encore de 5% inférieur à celui de 1991.

 

Des chiffres qui masquent l'ampleur des inégalités dans un pays qui compte 25 millions de pauvres (20% de la population), où l'écart entre les 10% les plus riches et les plus pauvres est de 1 à 60.

 

Une seule fraction de la population ne connaît pas la crise, les fameux « oligarques ». 101 milliardaires en 2011, deux fois plus qu'en 2008.

 

Voilà le tableau de la Russie actuelle, un tableau qui explique la persistance de ce sentiment de nostalgie envers l'époque soviétique. Un sentiment qui n'est pas uniquement tourné vers le passé mais, comme le prouvent la progression constante du PC russe, orienté vers la perspective de la re-construction du socialisme en Russie !

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18 janvier 2013 5 18 /01 /janvier /2013 06:37
    
 
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30 décembre 2012 7 30 /12 /décembre /2012 14:20
Bienvenue dans "le monde libre"!
MKULTRA - D’odieuses expériences de contrôle mental et de manipulation comportementale réalisées par la CIA
Provient de :http://www.yogaesoteric.net/content.aspx?item=4896&lang=FR

Plus de 30 universités et des hôpitaux ont réalisé des expériences à base de drogues sur des étudiants, et des patientsd’hôpitaux,

sans que ceux-ci en aient connaissance, dans le cadre du programme secret de la CIA dénommé MKULTRA.

  

  

de Maria Nicola

Devise:

 „Il faut prendre des précautions spéciales afin de protéger le secret de ces opérations; les informations ne doivent pas arriver chez les forces ennemies et elles doivent être également cachées à l’opinion publique. La révélation du fait que CIA effectue des activités illicites qui violent l’éthique et la constitution peut avoir des répercussions sérieuses dans les cercles politiques et diplomatiques.” – Les documents du projet MKULTRA

Même pour les critiques les plus agressifs de l’Agence, les révélations apparues au fil du temps quant à certaines opérations exécutées avec cynisme et sadisme par la CIA frisent l’incroyable. En 1974, le journal The New York Times publie des informations sur les activités illégales déployées par CIA sur le territoire des USA, incluant des expériences de manipulation et de contrôle mental réalisées sur les citoyens américains, sans que ceux-ci en soient avertis. Le sujet a attiré l’attention du Congrès; deux commissions d’enquête ont été constituées – une commission du Congrès (connue sous le nom de Church Comitee) et une commission présidentielle (la commission Rockefeller). La plupart des documents quant à ces expériences avaient été détruits par la CIA en 1971, et malgré ces conditions, les enquêtes des deux commissions ont été révélatrices. Le rapport public émis dans l’été 1975 a confirmé le fait que la CIA et le Département de la Défense (Department of Defense) ont effectué des expériences de contrôle mental sur un très grand nombre de personnes (aussi bien avec leur accord, que – en pourcentage plus important– sans leur accord). Ces expériences faisaient partie des vastes programmes de recherche et d’expérience concernant l’influence et le contrôle du comportement humain à travers différentes méthodes, qui incluent, entre autres, l’utilisation des substances psycho actives (par exemple le LSD et la mescaline).  Des révélations ultérieures d’anciens agents CIA ont confirmé les craintes que ces expériences n’avaient pas été stoppées; même à présent il existe aux USA des procès intentés par les victimes de ces expériences.

La CIA et la Guerre Froide

La CIA (Central Intelligence Agency – L’Agence Centrale d’Espionnage) a été fondée aux USA après la Deuxième Guerre Mondiale, en 1947. La pression de la „Guerre Froide” entre l’URSS et les USAa déclenché une suspicion presque paranoïaque entre les deux superpuissances. Cette suspicion réciproque a justifié la prolifération de l’espionnage, la course aux armements, le fait de financer des conflits collatéraux et de fonder des institutions spécialisées, parmi lesquelles mla CIA. Le statut constitutionnel de l’Agence impliquait qu’elle ne va pas effectuer d’opération sur le territoire des USA, qu’elle n’a aucune légitimité au niveau national et qu’elle ne sera pas impliquée dans la sécurité intérieure. Dès le début, le statut initialement „défensif” de la CIA a été contesté au plus haut niveau, et ainsi, en peu de temps, le rôle offensif des actions d’espionnage a été officiellement admis.

La Guerre Froide a servi de prétexte pour de nombreuses actions folles, criminelles, abominables ou purement et simplement immorales. Deux exemples suffisent. „L’opération Paperclip” est le nom de code sous lequel les USA ont organisé le transfert des scientifiques nazis sur leur territoire, sous de fausses identités, et leur insertion dans ses programmes de recherche militaire. La justification a été qu’au cas contraire, l’URSS allait prendre ces scientifiques. L’opération MKULTRA, à côté des autres projets antérieurs qui visaient la manipulation et le contrôle mental, ont été justifiée par les possibles expériences similaires déroulées dans le bloc communiste. Les premières expériences de CIA dans ce domaine ont été connues comme le Projet Chatter, le Projet Bluebird et le Projet Artichoke.

L’opération Artichoke et le LSD

Le programme expérimental de la CIA sur le contrôle mental dénommé „L’opération Artichoke” a été démarré en 1951. Ce projet envisageait le développement d’une méthode d’interrogation „spéciale et extrême” concentrée sur les voies et les méthodes de manipulation du mental humain. Aux origines il a été une réplique aux rumeurs que l’URSS et la Chine communiste développaient des techniques de lavage du cerveau et que celles-ci étaient mises en application sur les prisonniers de la guerre de Corée, qui se déroulait à l’époque et qui avalait les ressources des USA. À côté de techniques de désorientation, de privation de sommeil, de „chirurgie” psychique, d’électrochocs, d’hypnose, de privation sensorielle, le programme était focalisé sur l’utilisation des drogues (par exemple les amphétamines et le LSD qui venait d’être découvert). Les expériences n’ont pas été seulement  effectuées dans des laboratoires ou des maisons privées, mais aussi dans des prisons et des hôpitaux psychiatriques.

L’opération Artishoke a aussi été concentrée sur le problème de la mise à disposition des dénommés „agents terminés”, autrement dit pour trouver des méthodes d’induction de l’amnésie sur les anciens agents du Service Action qui avaient vu trop de choses et qui n’offraient plus de garantie. Ce genre d’expériences a été aux origines des rumeurs sur les assassins dénommés les „candidats Manchouriens”. Malgré des rumeurs qui ont circulé les années ’50, des informations officielles et des détails obscurs relatifs à ce programme sont seulement apparues en 1975,  près la déclassification de certains documents.

Les expériences avec du LSD ont été poursuivies par le projet MKULTRA, démarré en 1953. Quelques révélations sur ces expériences ont explosé lorsque la famille d’un ancien officier biochimiste, le Dr. Frank Olson, a intenté procès aux autorités américaines pour le décès de celui-ci ; des officiels des CIA ont du reconnaître que la chute fatale de Olson d’un bâtiment de New York a été due aux expériences avec du LSD auxquelles il avait été soumis, sans son accord, dans le cadre du programme MKULTRA. Les investigations ultérieures ont éveillé des suspicions sur le fait que le biochimiste avait été assassiné parce qu’il en connaissait déjà trop.

Le début du programme complexe MKULTRA

En avril 1953, le directeur de CIA, Alen Dulles, a autorisé le démarrage du programme MKULTRA sous la direction du docteur Sidney Gottlieb. Ayant à disposition 6 pourcent du budget de la CIA, ce programme a prolongé les expériences de contrôle mental de l’„Opération Artichoke” du niveau des espions vers le  niveau de masse, en visant le contrôle au niveau d’une armée se trouvant sur le champ de bataille ou même au contrôle d’une population civile.

(Qui nous garantie à ce jour que ces méthodes ne se pratiquent pas à l'échelle d'un pays,quand on voit dans toute l'europe de quoi les chaines télé nous abreuvent ,avec les séries américaines par exemple?Je ne serai pas surpris que ces méthodes aient contribuées à la chute de la RDA ,de ses frontiéres et de l'URSS sachant qu'aujourd'hui les allemands ne sont pas satisfait de la situation des suites de la "réunification")Réflexion personnelle

L’origine de ces expériences de contrôle mental semble être encore plus vieille. il est connu à l’heure actuelle qu’après la défaite de l’Allemagne Nazie pendant la deuxième guerre mondiale, les USA ont fait sortir de l’Allemagne l’élite des chercheurs scientifiques du troisième Reich (la soi disante opération „Paperclip”). Gottlieb a eu ainsi à disposition, non seulement la documentation des expériences de manipulation des camps de concentration nazis (tout spécialement Dachau), mais aussi une partie des „experts” qui les avaient conçues.

(Ces paroles sont à prendre selon moi avec le plus grand interet, quand voit comment les nazis ont su manipuler le peuple allemand!)Réflexion personnelle.

Les expériences avec des drogues, des radiations, des micro-ondes et des ultrasons du programme MKULTRA ont été réalisées sur des prisonniers de guerre, sur des soldats, mais aussi sur des patients des hôpitaux psychiatriques ou sur la population. Un exemple inédit  : les soi disantes „maisons sécurisées” où avaient lieu des expériences. Parmi celles-ci on comptait des bordels où on administrait des substances psycho dynamisantes aussi bien aux prostituées qu’aux clients ; leur comportement était observé à travers des miroirs sans tain.

Des projets et des programmes de MKULTRA

Les quelques documents qui n’ont pas été détruits par CIA révèlent l’ampleur du programme MKULTRA; pas moins de 150 projets se déroulaient dans son cadre. Les plus précieuses informations disponibles à l’heure actuelle quant aux sous-programmes et les projets de MKULTRA sont dus à l’Archive Nationale de Sécurité, un institut de recherche fondé aux USA par un groupe de journalistes, qui collectionnent et publient des documents déclassifiés obtenus des différentes institutions en vertu du droit à l’information.

Les documents révèlent l’implication de plus de 30 Universités et d’Institutions dans les projets MKULTRA. Voilà quelques-uns de ces 150 projets : Expériences d’hypnose réalisées à l’université de Denver, Expériences s’étant déroulées à Boston Psychopathic Hospital, Étude des dépressifs, des schizophrènes et des alcooliques, Modification de la personnalité, Manuel de magie, Expériences avec du LSD sur les étudiants, Induction de l’infirmité, Fabrication de drogues, Récolte de plantes psycho dynamisantes, Combinaison de drogues, de l’hypnose et de la privation sensorielle, Le Sommeil et l’insomnie, Combinaison de l’isolement et des électrochocs, Expériences sur les réfugiés hongrois, Substances allergéniques, Champs des enfants, Influence des préoccupations des enfants, Les groupes d’adolescents, Suggestions subliminales etc. Ces documents attestent de la réalisation des expériences à l’aide de drogues et de l’hypnose sur les étudiants dans de dizaines d’universités des USA, sans l’information ou d’accord des étudiants.

La CIA a dépensé des millions de dollars pour les études des méthodes d’influence et de contrôle du mental humain à l’aide des drogues. Un document MKULTRA de 1955 énumère les études effectuées sur les substances qui lèsent le comportement, le psychisme et le mental, les classifiant ainsi :

- des substances qui génèrent un comportement impulsif et l’impossibilité de raisonner jusqu’au point où le sujet se discrédite en public

- des substances qui augmentent l’efficacité mentale et améliorent les perceptions

- des matériels qui préviennent ou éliminent l’ivresse provoquée par l’alcool

- des substances qui intensifient l’effet de l’alcool et l’état d’ivresse

- des substances qui provoquent (de façon irréversible) les symptômes de certaines affections psycho mentales connues

- des matériels qui facilitent l’induction de l’état d’hypnose et la rendent plus „efficace”

- des substances qui renforcent la résistance aux privations, à la torture et aux pressions durant les interrogatoires ou un  lavage de cerveau

- des matériels qui provoquent l’amnésie (ou la perte partielle ou complète de la mémoire)

- des méthodes physiques qui provoquent des états de choc et de confusion et qui peuvent être utilisées en secret

- des substances qui produisent des handicaps physiques, comme la paralysie des jambes, l’anémie

- des substances qui provoquent des états euphoriques, sans avoir d’effet secondaire

- des substances qui altèrent la personnalité et stimulent la dépendance vis à vis d’une autre personne

- des substances qui génèrent des états de confusion mentale, en altérant la capacité de raisonner

- des substances qui diminuent la volonté et l’efficacité au travail, lors de l’administration des quantités infimes, impossible à détecter

- des substances qui génèrent de la faiblesse et modifient les perceptions visuelles et auditives, de préférence sans effet permanent

- des substances qui peuvent être administrées en secret, en quantités infimes, pour rendre impossible toute activité physique.

Quelques expériences épouvantables

Une expérience particulièrement odieuse s’est déroulée à l’Hôpital Communautaire de Lexington, Kentucky, sous la direction du docteur Harris Isabel. Ce docteur a été embauché par la CIA pour créer une série de drogues synthétiques. Dans ce but, il a réalisé des expériences sur ses patients, spécialement ceux de couleur. Le côté tragique est que l’hôpital était une unité de récupération des dépendants de la drogue et de l’alcool. Au lieu de guérir ceux qui y étaient internés de leur propre volonté, le personnel médical leur administrait de grandes quantités de drogues. Parfois cela était fait sans l’information ou l’accord des patients, d’autres fois leur dépendance était exploitée. Le LSD, la morphine, la mescaline, la marijuana et la scopolamine sont quelques-unes des substances expérimentées.

Une des techniques impliquait l’administration, pratiquement continue de LSD, en grandes quantités, pendant de longues périodes de temps (plus de deux mois). Une autre technique poursuivait la combinaison des effets de barbituriques (injectées dans un bras) avec les amphétamines (injectées dans l’autre bras, après que le patient se soit endormi). Le but était d’interroger le patient durant le sommeil. D’autres expériences combinaient les drogues très fortes (l’héroïne, par exemple) à l’alcool.

Des expériences MKULTRA ont aussi été réalisées au Canada, grâce au Dr Donald Cameron, recruté par la CIA lorsqu’il travaillait à « Allan Memorial Institute » de l’Université Mc Gill de Montréal. Il était payé par la CIA pour réaliser des expériences du programme MKULTRA sur ses patients. À part le LSD, Cameron expérimentait différentes substances avec des effets paralysant et la thérapie par des électrochocs 30-40 fois plus intenses que dans la thérapie conventionnelle. Il provoquait chez les patients un état de coma prolongé par des drogues (le cas d’un patient maintenu trois mois en coma est célèbre) et pendant ce temps-là il peur passait des bandes avec des suggestions ou des bruits. En choisissant des patients qui avaient internés pour des troubles mineurs, comme l’anxiété ou la dépression postnatale, il a obtenu sur eux des effets irréversibles, les détruisant dans le sens le plus concret du terme. Comme effets des techniques appliquées, les patients oubliaient de parler, ils ne reconnaissaient plus leurs parents, ils devenaient convaincus que les enquêteurs étaient leurs parents. L’inconscience et l’amnésie sont les effets les plus insignifiants des procédés expérimentés par Cameron.

Ce personnage odieux était considéré comme une sommité dans le monde scientifique. Il était le président de l’Association Mondiale de Psychiatrie, le président de l’Association Psychiatrique des USA et simultanément de celle du Canada. Il a fait partie du tribunal médical de Nürnberg. Les soi disantes „Expériences canadiennes” de MKULTRA ont été révélées bien plus tard, en 1984. La révélation la plus choquante est que non seulement les autorités canadiennes avaient connaissance de ces expériences, mais qu’elles ont approuvé leur déroulement.

Le problème de recrutement des sujets était réalisé par chantage. La CIA avait uncontrôle sur un nombre relativement grand de bordels, où tout ce qui se passait était filmé en secret. Certains bordels étaient aménagés comme des véritables maisons sécurisées d’analyse et d’étude. Soit les visiteurs étaient drogués en secret et filmés pour analyser leur comportement, soit ils étaient soumis au chantage avec certains films pour qu’ils acceptent de se soumettre aux tests.

De plus, par des méthodes de contrôle mental du projet MKULTRA un grand nombre de prostituées a été „impliqué” dans ce processus. Le but était, entre autres, de les mettre à disposition de personnages politiques importants. Les drogues et d’autres méthodes de manipulation étaient utilisées pour laver le cerveau de ces pauvres êtres, pour qu’ils se taisent et se soumettent à tous les caprices de leurs clients. D’autre part, comme toute autre agence d’espionnage, la CIA avait comme employés de nombreux „agents” qui étaient en fait des prostituées.

Des expériences de manipulation par des ondes électromagnétiques

Les officiels de la CIA ont déclaré que les expériences avec des drogues ont été abandonnées dans les années ’60, parce qu’on n’a pas obtenu de résultat notable. Mais il n’existe aucune garantie que ce soit la vérité, surtout que les ex-employés de la CIA ont confirmé par des déclarations publiques la continuation des expériences avec des drogues bien plus tard, dans les années ’80 et même à présent. D’autres sources de la CIA ont déclaré que les efforts de recherche ont été focalisés sur la „psychoélectronique” – la manipulation à l’aide d’électrochocs.

Le docteur Jose Delgado, neurophysiologue à l’Université de Yale, a bénéficié de finances pour ses expériences de stimulation électrique du cerveau. Par l’implant d’électrodes dans le cerveau, Delgado a découvert qu’il pouvait avoir un grand pouvoir sur ses sujets. Il a créé des dispositifs électroniques qui opéraient à base d’ondes radio de fréquence moyenne. Le récepteur implanté dans le cerveau permettait la modification de l’état psychique dans une plage très large (mais seulement négative). Les états provoqués incluaient la furie, le désir incontrôlé et la fatigue. Delgado est arrivé à la conclusion qu’aussi bien les mouvements, que les émotions et le comportement peuvent être commandés par des impulsions électriques.

Les expériences réalisées par le Dr. Ross Adey de l’Université de Californie ont démontré la possibilité d’influencer un individu par des ondes cérébrales, à travers des ondes radio spécifiques. Un autre scientifique, Allen Frey, a réalisé des expériences d’induction du sommeil à distance, à travers les ondes électromagnétiques. Il a aussi réussi à provoquer des bruits et d’autres perturbations sensorielles à travers les ondes radio (le sujet percevait des bruits qui n’existaient pas en réalité). Ses expériences ont été poursuivies par Joseph Sharp, qui a réussi à transmettre des mots à travers les ondes radio. Toutes ces expériences scientifiques auraient pu être utilisées dans des buts bénéfiques, mais malheureusement elles ont été cachées et ensuite monopolisées par les agences d’espionnage.

En 1974, J.F. Scapitz a expérimenté la combinaison de ces expériences et des technologies qui utilisent les ondes électromagnétiques et les expériences initiales d’hypnose du projet MKULTRA. Ainsi, par la transmission de suggestions ou de commandes prononcées par un hypnotiseur expérimenté, on agissait à même au niveau subconscient sur les sujets, sans que ceux-ci réalisent que quelque chose leur arrivait.

De possibles connexions

Le mouvement hippie et le soi disant „été de l’amour” de l’année 1967 sont, affirment les spécialistes, corrélés aux expériences avec du LSD réalisées sur la population des USA et spécialement sur la jeunesse américaine, dans le cadre du projet MKULTRA et sans doute aussi d’autres programmes secrets.

Certains chercheurs qui ont analysé les documents existants sur le programme MKULTRA les associent à certains assassinats célèbres. Ainsi, il paraît que tant l’assassin de Robert F. Kennedy, que l’assassin du premier israélien Itzchak Rabin ont été des sujets des expériences de programmation mentale.

La même hypothèse a été lancée quant à l’assassinat du membre du Congrès Leo Ryan pendant que celui-ci dirigeait une enquête à Jonestown. Encore plus, le terrible génocide de Jonestown, lorsque 900 personnes du groupement „Le Temple du Soleil” dirigé par Jim Jones sont mortes dans un supposé suicide collectif, semble avoir été déclenché par des méthodes de contrôle mental développées par la CIA.

Il existe aussi des témoignages selon lesquelles certaines activités occultes, du genre de celles qui se sont déroulées, dans les souterrains de Bohemian Grove, qui impliquent des rituels sataniques combinés à des orgies sexuelles qui mènent parfois aux sacrifices humains, utilisent en tant que victimes des personnes qui ont été soumises pendant de longues périodes de temps aux techniques de lavage de cerveau et de contrôle mental du programme MKULTRA.

Torture et manipulation mentale : les méthodes de la CIA

Par Baptiste Liger (L'Express), publié le 11/07/2012 à 15:00

Les secrets des interrogatoires de la CIA étaient consignés dans une brochure, rendue publique en 1997 aux Etats-Unis. Un document édifiant. 

link

 

 

 

 

Le Prince, de Machiavel, a une postérité parfois surprenante, à l'image de Kubark, intitulé aux airs de mot codé. Et pour cause : il s'agit du "cryptonyme" de la CIA pendant la guerre froide, période où tous les coups étaient permis. En 1963, les autorités américaines distribuèrent aux membres du contre-espionnage une brochure confidentielle leur expliquant comment faire craquer, lors des interrogatoires, les agents des forces ennemies. Un tel document n'aurait jamais été rendu public sans la pugnacité de quelques journalistes du Baltimore Sun qui, en 1997, ont obtenu sa déclassification au nom de la liberté de l'information. Enfin traduit en France (et remarquablement préfacé par Grégoire Chamayou), ce Manuel secret de manipulation mentale et de torture psychologique de la CIA prend aujourd'hui toute sa dimension, après les révélations sur les abus commis à Guantanamo ou des séries paranoïaques comme 24 Heures chrono. Au-delà des "préliminaires" à l'interrogatoire et des procédures "classiques" (isolation du sujet, méthode à deux dite du "bon flic, mauvais flic", etc.), ce mode d'emploi revêt un caractère terrifiant lorsqu'il précise, fondements scientifiques parfois fumeux à l'appui, la démarche à suivre avec une "source non coopérative". On sera ainsi stupéfait par toutes les considérations sur les conditions de détention, la privation sensorielle, la juste gradation de la douleur et l'utilisation (ou pas) de l'hypnose ou de certaines drogues. L'esprit général de ce traité cynique ferait presque remarquer l'absence de détails pratiques sur la torture physique - à se demander s'il ne vaut mieux pas les laisser au domaine de l'imagination... 

 

link

 

 

Projet MKULTRA[modifier]

Le Projet MKULTRA (ou MK-ULTRA) fut le nom de code d'un projet de la CIA des années 1950 à 1970 visant à manipuler mentalement certaines personnes par l'injection de substances psychotropes. Face aux plaintes déposé par de nombreux citoyens américains, qui disaient avoir été victimes de manipulations mentales, la CIA s'est vue obligée par le gouvernement de révéler certaines informations. Cependant le gouvernement a accordé aux membres de la CIA, dirigeant le projet MKULTRA, de détruire tous documents qui aurait pu nuire à la sécurité nationale. Tous les enregistrements ont donc été détruits en 1973, par ordre du directeur d'alors de la CIA, Richard Helms.

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24 décembre 2012 1 24 /12 /décembre /2012 14:37
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Provient de :
http://www.passant-ordinaire.com/revue/31-52.asp

par Robert Redeker
 
Le culturel contre la culture

Ou comment en finir avec 

la possibilité de la Révolution ?



Par Robert Redeker*

Adolescent, je croyais que la culture et la Révolution étaient deux sœurs inséparables. Aujourd’hui, je dois porter le deuil amer de cette idée. Le mot culture ne gronde plus du tonnerre des révolutions à venir : la culture s’est retrouvée orpheline de la politique et de ses combats, des grands soirs et des lendemains qui chantent, du « Temps des cerises » et de l’espérance qui s’élève au-dessus du chahut des barricades. L’usage contemporain de la culture se manifeste plutôt par la rupture de son lien – qui pendant plus d’un siècle, de Hugo et Lamartine à Aragon, parut indestructible – avec la transformation politique de l’homme et de la société. Et pourtant… « Culture » est un des mots magiques du temps mercantile et dépolitique qui est le nôtre. 

Un mot décollé de son enjeu anthropologique – qu’est ce que l’homme ? – et de son contenu politique. L’usage inflationniste de ce mot est autorisé par une vidange : c’est comme si la culture avait été vidée de l’homme autant que de la politique – si l’on considère, en effet, avec Aristote, que l’homme est « l’animal politique ». Vidangée de l’homme comme être politique, rendue inoffensive, telle est la culture contemporaine ! « Culture »… Dans le tapage contemporain ce mot fait office d’instance de légitimation. Les pires traditions acquièrent respectabilité et légitimité dès qu’on a été réussi parer leur horreur du vocable de « culture », ou de « culturel ». Une ambiance à la Joseph de Maistre (tradition vaut droit) flotte sur cet usage du mot. Pour légitimer le capitalisme, l’exploitation, la manipulation mentale, est apparue dans les années quatre-vingts l’expression : « culture d’entreprise ». Avec le surgissement de cette formule, l’entreprise est devenue plus imperméable à sa critique par l’aliénation puisque cette même aliénation a pu accéder par ce coup de baguette magique sémantique au statut d’élément d’une culture. De même voit-on la consternante multiplication des messes en occitan (et autres langues régionales) qui ont pour effet de masquer l’aliénation religieuse en relégitimant celle-ci par la culture : parce que dits en occitan, les offices religieux (aussi dangereux pourtant pour la santé de l’intelligence que lorsqu’ils sont dits en latin ou en français) passent frauduleusement, dans l’imaginaire social, au rang de pratiques subversives et libératrices. La culture joue maintenant un drôle de jeu : remettre en selle le capitalisme et la religion en masquant l’aliénation. 



Les vingt dernières années ont été celles d’une importante mutation, rarement signalée : la substitution du culturel à la culture1. Un abîme sépare ces deux univers. Le culturel (abusivement assimilé désormais à la culture) est directement inspiré de la définition socio-ethnologique de la culture (la culture comme mode de vie), et cela en rupture avec sa définition philosophique et littéraire (les humanités). A l’occasion de ce retournement le culturel a phagocyté la culture. Qu’est-ce que le culturel sinon un ogre omnivore qui avale tout sur son passage – qui transforme en culturel, sans tri aucun, toute l’expérience des hommes et toute trace de leur civilisation matérielle?

La culture est un principe de déplacement, de déracinement, d’arrachement, de transformation de soi : par la culture, je deviens un autre. Sur ce versant, même si elle a été d’abord aristocratique puis bourgeoise, la culture des humanités est révolutionnaire. Au contraire, le culturel est un principe identificatoire (on quête non le changement mais l’identité), de renforcement de ce qui est : le culturel est par essence conservateur. La culture élève certaines productions et créations humaines au statut d’œuvres, les extrayant par là de la banalité, les séparant de la contingence qui les a vu naître, pour leur attribuer une valeur universelle. Bref, la culture est le produit d’un travail de distinction : distinguer certaines créations humaines d’avec les autres pour leur conférer un statut exceptionnel. A l’inverse, le culturel est ce qui annule cette distinction, accueillant en son sein tout ce qu’il rencontre ; c’est cette dimension de digestion indifférenciée de tout ce qui peut tomber sous sa juridiction qui a permis au culturel de légitimer, par l’application de son sceau, l’entreprise et les pratiques religieuses. Plus : le culturel annule la culture, il annule ce que nous avons appelé jusqu’à une époque récente la culture. Dans ce qui est nommé « culturel », c’est d’identité de soi à soi, de satisfaction de soi, de satisfaction de son identité (personnelle, collective), de fusion émotionnelle avec la communauté, avec le groupe, qu’il s’agit ; alors que la culture dans son acception humaniste, qui implique la création, se meut dans l’élément de l’inquiétude (son moteur ; à cet égard, que l’on relise la correspondance de Van Gogh ).

Le culturel rassemble tout sous une même dignité, tout ce que les hommes ont pu produire, créer, écrire, dire, penser ; il nie les séparations, les distinctions, les hiérarchisations, les échelles de valeur. Pourtant, cette apparente ouverture d’esprit s’avère trompeuse, finissant par se renverser en son contraire : si tout se vaut, rien ne vaut, autrement dit, si tout est culturel, il n’y a plus de culture. Si tout est poésie, il n’y a plus de poésie. Ce rabattement de la culture sur son sens socio-ethnologique (le culturel) est le principal facteur (non la cause, qui est idéologique, mais l’instrument) de la dissociation entre la culture et la Révolution, et de la dépolitisation de la culture ; en effet, dès que les modes de vie, les traditions, les préjugés ancestraux, la cuisine, la chasse au sanglier, la chasse aux gibiers d’eau, les habitudes religieuses etc. accèdent au rang de culture, sont élevés au même niveau que les grandes œuvres, alors ce qui fut se trouve légitimé à perdurer et l’attention se tourne vers un passé qu’elle cherche à conserver ou à restaurer dans toutes ses dimensions. 

Dans ces vingt dernières années, la culture a été rendue inoffensive : civile et polie, policée et conformiste, plutôt que civique et révolutionnaire. Cherchant à rassembler plutôt qu’à attiser les conflits, qu’à travailler dans la négativité (au sens marxien de ce concept). Depuis ses origines, le capitalisme exige une culture de la civilité propre à inhiber les révoltes : une culture dépolitisée, une culture faite pour défaire le lien politique (développer un individualisme apolitique de masse), une culture de dépolitique. Une culture du consensus, du rassemblement de tous et de toutes dans la même communion avec « le culturel » (fédérateur) indépendamment des réalités sociales, de la division sociale, de la réalité des intérêts, des oppositions de classe. Le capitalisme veut une culture assurant la fabrication de cet homme définitif, aveugle à tout autre horizon que la continuation à l’infini du capitalisme, dont il a besoin pour se prémunir contre l’éventualité (pourtant inévitable) d’être un jour historiquement dépassé, remplacé par une autre organisation politique et sociale de la vie humaine. C’est cette culture de dépolitique, de défaite du lien politique, qui s’est imposée en deux décennies sous la forme du culturel. 

L’histoire récente de la culture se manifeste ainsi comme étant celle de son instrumentalisation pour la fabrication du consensus (la dénégation de toute altérité politique au système capitaliste-libéral). Le capitalisme poursuit avec une infatigable obstination son projet de fabriquer un certain type d’homme – un homme n’ayant plus mémoire de la possibilité de la Révolution, d’une alternative radicale au capitalisme – qui est exactement le contraire de l’homme conçu comme « animal politique ». Dans cette perspective, une déconnection anthropologique majeure a été accomplie : l’» animal culturel », cette mutation létale du citoyen qui s’est développée au cours de toutes ces années désignées par Cornelius Castoriadis comme étant celle des « la montée de l’insignifiance », n’est plus l’ « animal politique ». Il y a bien deux usages de la culture : l’usage devenu dominant, hégémonique, souvent repris par les dominés et exploités eux-mêmes, qui est l’usage dépolitisant (la fabrique de l’homme dépolitisé), et un autre usage, en sommeil aujourd’hui, peut-être pour toujours, peut-être en attente d’un réveil, capable d’exalter la politicité de l’homme. Le premier de ces usages usine du consensus, de la résignation, le second devrait produire du dissensus, de la révolte, matrice de la lutte et de l’opposition. 



Le dispositif, mis en place dans les années quatre-vingts, de mutation de « la culture » en « le culturel » fut la réponse apportée par le capitalisme au défi suivant : Comment mettre fin à la possibilité de la Révolution ? Il faut insister sur l’habileté de ce dispositif : passer par dessous les classes sociales en exaltant toutes les identités, et passer par dessus en fusionnant ces identités dans des fêtes (dont la fête sur les Champs Elysées le 12 juillet 1998 constitua à la fois le paradigme et la caricature). Le thème du culturel gomme la lutte des classes, il gomme même l’existence de ces classes en lutte, pour, d’une part, réaliser un fractionnement identitaire de la population en communautés pré/clasistes et post/classistes, et d’autre part structurer un espace fusionnel (à partir des technologies de la fête, de la convivialité) qui articule pacifiquement ces différences identitaires. Ainsi parvient-on à créer l’articulation pacifique des identités, la coexistence pacifique entre elles, tout en éliminant la conscience de classe avec le risque de conflit social qu’elle contient. 

La fête est le creuset utilisé pour articuler pacifiquement dans un moment fusionnel ces différences identitaires que l’on exaltait, juste auparavant, tout en étouffant le danger du réveil de la lutte des classes. Dans cette opération – exaltation des identités suivie de la fusion de ces identités par la fête –, le monde ouvrier est perdant dès le départ, dès la substitution de la problématique de l’identité à celle de la lutte des classes. Cette approche de la culture – le «culturel » – reconnaît toutes les communautés sauf une seule, dont l’existence est tue, la classe sociale dominée, exploitée, le prolétariat. L’action des politiques culturelles menées depuis une vingtaine d’années pourrait être résumée ainsi : fractionner la population en une multitude d’identités puis les fusionner toutes en une méta-identité dans laquelle la conscience d’appartenir à une classe sociale dominée aura disparue. 

Le thème du culturel comme reconnaissance des communautés (qui suit de la rhétorique de l’identité) occulte une seule de ces communautés, la classe sociale, tout particulièrement la classe prolétarienne. Autrement dit, le culturel a servi à conjurer la menace que représente pour l’ordre capitaliste la conscience de l’existence des classes sociales et de l’appartenance à l’une de ces classes, la classe prolétarienne. « Classe prolétarienne », ou « classe ouvrière », est devenu le nom interdit dans la communauté interdite d’auto-énonciation. Le prolétariat ne parvient même plus à se dire. Le prolétariat n’a même plus de nom. Ce terrible silence de la classe qui ne sait plus son nom est un effet baîllonnant des politiques culturelles. Donc, le thème du culturel doit être vu sous l’angle de la politique dissuasion d’une prise de conscience d’appartenance à la classe prolétarienne. Le culturel incite à la multiplication des prises de conscience communautaristes, identitaires (avec le fractionnement à l’infini que cela implique) tout en dissuadant l’émergence d’une prise de conscience de classe la prolétarienne (qui, si elle ressuscitait, traverserait la plupart de ces fractionnement identitaires en les annulant). On a, par un certain usage du culturel, travaillé le prolétariat pour qu’il n’ait plus conscience de son existence en tant que classe, d’où il suit bien sûr qu’il ne peut plus avoir d’action politique.

Une culture ludique, festive (pensons aux fêtes médiévales, fêtes du terroir, etc…) nous inocule subtilement les réflexes de la société libérale-capitaliste de marché. Ou plutôt : elle nous contamine l’esprit du marché. C’est l’esprit du marché que l’on respire dans tous ses rassemblements, des inévitables fêtes médiévales aux fêtes provoquées par les victoires sportives ; je me souviens des manifestations de naguère où l’on respirait l’esprit de la Révolution, je constate que dans tous les événements culturels actuels, parades de tous poils, c’est l’esprit du marché qui essaie de rentrer dans nos poumons afin par la suite d’inspirer tous les actes de nos vies. Nous sommes sous le coup d’une double disparition : d’une part, celle d’une culture qui individualise vraiment (ni qui atomise ni qui fusionne – or, le culturel, acoquiné avec l’esprit de la marchandise, s’essaie à nous atomiser et à nous fusionner à la fois, comme dans les hypermarchés, construisant un faux individualisme, l’atomisme de marché, et une illusion de peuple), et, d’autre part, celle d’une culture politique par laquelle on politise la culture.



La transformation de « la » culture en « le » culturel - la dépolitisation de la culture - s’est accompagnée de la dépolitisation de la politique elle-même. La dépolitisation de la politique s’opère par la transformation du gouvernement (qui avait un rapport, certes trop formel et à approfondir, avec la souveraineté populaire) en gouvernance (pilotage technocratique antipolitique qui suppose la disparition du concept politique de souveraineté, la disparition de toute entité politique).

Le capitalisme n’a de cesse que d’opérer une triple réduction. Une réduction anthropologique : figer l’homme dans un statut de producteur/consommateur et dont les besoins culturels sont gérés dans un sens politiquement anesthésiant par l’industrie mondialisée du divertissement. L’imaginaire anthropologique du capitalisme réduit l’homme à ceci : produire et acquérir des produits, la production et la consommation infinies étant tenues pour la finalité de la vie humaine. Une réduction culturelle : figer la culture dans un ordre qui est à la fois celui de l’ornemental, du divertissant et du consensuel (avec deux buts : empêcher les conflits de classe d’émerger, et mettre au point les stratégies de communication aptes à légitimer dans l’esprit de chacun l’ordre capitaliste des choses, à le naturaliser, le faire passer pour naturel). Une réduction politique : empêcher la politique d’apparaître (par politique, il faut entendre : l’appropriation par chacun de la totalité de l’espace public, ce qui suppose la disparition de la propriété privée de tout ce qui est public au profit de la propriété collective) en lui substituant un spectacle dérisoire, sur le mode des jeux du cirque, où les gladiateurs s’étripent pour quelques privilèges et des ersatz de pouvoir, en travestissant la démocratie en une oligarchie. 

Aussi, loin de signifier la démocratisation de la culture, le développement du culturel (prétendument opposé à l’élitisme de la culture) procure au capitalisme des forces d’auto-protection inédites dans son histoire ; dans le même temps, en opposition avec l’idéal émancipateur des Lumières, le culturel abandonne l’homme dans une nuit anthropologique, une nuit intellectuelle et une nuit politique. 



Robert Redeker*
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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 12:18

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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 20:56
Les grèves et manifestations anti-austérité ont dégénéré en affrontements contre la police dans différents pays d'Europe. Retrouvez des images des actions de protestations tenues à Rome, Madrid et à Athènes.
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9 novembre 2012 5 09 /11 /novembre /2012 15:15

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L'Allemagne célèbre cette année le vingt troiséme anniversaire de la chute du mur de Berlin alors qu'une majorité d'habitants de l'ex-Allemagne de l'Est s'affirment déçus, estimant que leur vie ne s'est pas vraiment améliorée, selon un sondage publié vendredi.

 

Lorsque le mur est tombé en novembre 1989, entraînant 11 mois plus tard la réunification du pays, 71% des personnes interrogées en République démocratique allemande (RDA) estimaient que leur vie allait s'améliorer, selon le sondage de l'institut Forsa publié par le journal Berliner Zeitung. Mais aujourd'hui, seuls 39% des gens de l'Est, communément appelés «Ossis», jugent leur situation meilleure, et un sur quatre pense même que la situation dans leur région est pire qu'en 1989.

Le sondage révèle par ailleurs qu'une large majorité (72%) des Allemands de l'Ouest, communément appelés «Wessis», pensent au contraire que la situation de leurs concitoyens à l'Est s'est améliorée.

L'ancienne RDÀ a été particulièrement éprouvée par le chômage et par l'exode des populations jeunes vers les grandes villes de l'ouest.

 

Le sondage a été réalisé auprès de 1 008 Allemands, dont 502 à l'Est, à la mi-décembre, l'institut posant des questions semblables à celles posées lors d'un sondage en 1989.

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7 novembre 2012 3 07 /11 /novembre /2012 21:12

Russie: les communistes commémorent la révolution bolchevique de 1917

21:36 07/11/2012

MOSCOU, 7 novembre - RIA Novosti

 

Les communistes russes ont tenu mercredi des manifestations dans de nombreuses villes russes à l'occasion du 95e anniversaire de la révolution bolchévique de 1917.

Communist Party supporters stage procession in St. Petersburg

Communist Party supporters stage procession in St. Petersburg

La plupart des manifestations commémoratives tenues mercredi en Russie ont réuni entre plusieurs dizaines et plusieurs centaines de personnes. Les manifestants ont protesté contre la hausse des tarifs locatifs et des prix de l'essence, contre la nouvelle loi sur les manifestations et ont réclamé de créer un système d'enseignement gratuit et d'introduire des tarifs réduits dans les transports en commun. Ils ont également interprété des chansons révolutionnaires, soviétiques et patriotiques.

Demonstration in Kiev to mark 95th anniversary of October Revolution

Le 7 novembre 1917 (le 25 octobre, selon le calendrier julien utilisé en Russie à l'époque), les révolutionnaires ont pris d'assaut le Palais d'hiver de Saint-Pétersbourg, ont arrêté les membres du gouvernement provisoire formé suite à la révolution de février 1917 et ont proclamé le pouvoir des soviets. La Révolution d'octobre a donné le pouvoir aux bolcheviks, a provoqué une guerre civile et s'est terminée par la création de l'URSS qui a existé pendant plus de 70 ans.

Flowers laid to Lenin Mausoleum on 95th anniversary of October Revolution

Près d'un millier de personnes portant des symboles du Parti communiste de Russie et du Front de la gauche se sont rassemblées mercredi au centre de Moscou pour une "Marche rouge".

Flowers laid to Lenin Mausoleum on 95th anniversary of October Revolution

A Saint-Pétersbourg, environ 1.500 personnes ont défilé devant le croiseur Aurore qui avait envoyé le signal d'attaque sur le Palais d'Hiver à Saint-Pétersbourg en 1917. Près de 150 personnes se sont en outre rassemblées à la gare de Finlande de Saint-Pétersbourg. Un monument restauré dédié à Vladimir Lénine a été inauguré à l'Institut de culture physique Lesgaft de Saint-Pétersbourg, fondé sur décision du premier dirigeant de la Russie soviétique.

A Novossibirsk, un millier de personnes ont défilé sur la place Lénine avec un énorme drapeau soviétique. Selon le secrétaire du comité régional du Parti communiste de Russie (KPRF), le drapeau avait une superficie de 40m².

CPRF rally against Russia joining WTO

Près de 600 communistes ont manifesté à Volgograd (ex-Stalingrad). Ils ont lancé une campagne de collecte des signatures en vue de faire rebaptiser la ville en Stalingrad. La campagne prendra fin le 2 février 2013, le 70e anniversaire de la bataille de Stalingrad.

Des manifestations organisées par le KPRF à Ekaterinbourg (Oural), à Iaroslavl (Volga) et à Tcheboksary (République des Tchouvaches) ont réuni environ 500 personnes chacune, selon la police.

Près de 400 manifestants se sont rassemblés à Omsk et à Voronej, environ 200 personnes ont manifesté à Barnaoul, à Nijni Novgorod et à Maïkop, 250 personnes à Kirov et à Ivanovo. 150 personnes ont commémoré le 95e anniversaire de la Révolution d'octobre à Kaliningrad et 120 personnes à Perm et à Ijevsk.

Des manifestations d'une centaine de personnes au maximum ont eu lieu à Briansk, à Pskov, à Kazan, à Saratov, à Krasnodar, à Rostov, à Tcheliabinsk, à Vladivostok et à Astrakhan.

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Parade de 1975


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27 septembre 2012 4 27 /09 /septembre /2012 20:41

de robert Bibeau

http://www.alterinfo.net/LE-SCORE-DE-MARINE-LE-PEN-AUX-PRESIDENTIELLES_a76281.html

LE SCORE DE MARINE LE PEN AUX PRÉSIDENTIELLES

 

Le peuple français a-t-il les intellectuels qu’il mérite ?

 

INQUIÉTUDE EN FRANCE MÉTROPOLITAINE 

Les intellectuels français de tout bord sont inquiets. Ils supputent et s’interrogent, tels des psychiatres aux chevets d’un valétudinaire schizophrène ou autiste – et ils s’attribuent la responsabilité de le guérir – c’est du moins leurs prétentions à ces chiens de garde de la classe dominante en France. 

Quelqu’un pourrait-il leur souligner que si le peuple français est de si mauvais poils cela est dû à son psychiatre-intervenant justement, le remède que je recommande pour sauver le patient, est que plus un seul intellectuel français n’ausculte l’égrotant. De grâce, plus aucun diagnostique à propos de l’immigré du tous les « dangers », plus de prescriptions contre l’immigration, le voile, la laïcité, l’État des français de souche, plus de potions magiques racistes et le malade guérira car la source du mal français n’est pas dans les quartiers des cités multi ethniques – il est dans les quartiers riches des monopolistes. 

Nous assistons depuis le premier tour des élections à un maelstrom de contre-vérités, de contrefaçon et d'accusation de non-assistance à un peuple en péril – bref, à une charge en règle à laquelle s’objecte un philosophe. L’assesseur prénommé Alain Badiou que sa conscience gauchisante turlupine persiste et signe. 

Lisez plutôt son acte d’accusation tonitruante - conséquente contre l’engeance intellectuelle française publiée en bonne page de l’imMonde, quotidien que vous connaissez bien : « Le pouvoir démocratique, dont nous sommes si fiers, serait-il allergique à ce qu'on se soucie du peuple ? C'est l'avis dudit peuple, en tout cas, et de plus en plus. À la question "les responsables politiques se préoccupent-ils de ce que pensent les gens comme vous ?", la réponse entièrement négative "pas du tout" est passée de 15 % de l'ensemble en 1978 à 42 % en 2010 ! Quant au total des réponses positives ("beaucoup" ou "assez"), il est passé de 35 % à 17 % (…). La relation entre le peuple et l'État n'est pas faite de confiance, c'est le moins qu'on puisse dire.» (1). 

L’Objet du coup de gueule du professeur Badiou n’est pas de démontrer que le peuple français n’a plus aucune confiance en la gente politique – ce que l’on savait déjà – son propos est plutôt de questionner les lecteurs petits et grands bourgeois (lecteurs captifs de l’imMONDE) ; à propos du « scandale » de ce vote populaire en faveur de Marine Le Pen dont on attribue la responsabilité au prolétariat et aux couches populaires « ignares » pensent les intellectuels français surfaits. 

Dites-moi franchement, mis à part monsieur Alain Badiou, les lecteurs bien-pensant de l’imMONDE, Marine Le Pen et le grand capital impérialiste français, qui dans ce pays est si fier de cette pseudo démocratie bourgeoise manipulée par les hommes d'argent, ces faiseurs de présidents ? 

MARINE RAFFLE LA MISE 

Il est vrai que la dame Le Pen a obtenue 18 % du soutien populaire parmi les votants de la mascarade électorale un dimanche d’avril récent. Comme Adolf Hitler avait un jour obtenu 37,3 % du suffrage pour son parti en marche vers le Reichstag suite au financement des milliardaires Krupp et autres potentats et suite à la capitulation des sociaux-démocrates allemands comme les intellectuels français capitulent présentement devant la hardiesse des hordes fascistes françaises « de souche ». 

La réalité française est plus affligeante encore et Monsieur Badiou le démontre amplement. L’intelligentsia de « gauche » constitue l’avant-garde des troupes de chocs le pennistes – Lionel Jospin a perdu son dépôt à une élection présidentielle précédente, et condamné les socialistes à l’opposition pour 17 ans par ses mesures gouvernementales anti-immigrés anti populaires, tout comme François Hollande maintiendra toutes les lois anti-immigrants votés sous Nicolas Sarkozy et retournera de la sorte les troupes d’arrière-garde socialistes sur les strapontins de l’opposition demain. En effet, pourquoi les français éliraient-ils une pâle copie quand ils ont sous la main Marine l’original-attendrie ? 

VOTEZ FRONT OU FRONT QU’ILS ONT DIT ? 

Le peuple français n’a pas les intellectuels qu’il mérite – il lui faudrait changer ces intellos flagorneurs toujours prêt à se vendre pour un audimat. 

La mère Le Pen a reçu 18 % des votes de ces gens trahis par les clercs français et qui prêchi-prêcha encore aujourd'hui : a) que le peuple français vit en démocratie – dont il est si fier spécifie le clerc –; b) que la grandeur de la nation française impérialiste doit être sauvegardée et portée au panthéon du nationalisme chauvin. 

Si la gauche le dit renchérit le bon peuple français et que la droite le répète, pense l'ouvrier marseillais, alors pourquoi ne pas voter Marine qui représente si bien ce chauvinisme raciste, nationaliste, guerrier (comme au temps de deux guerres mondiales précédentes, en préparation pour la suivante). Le cri de ralliement des intellos en faveur du chauvinisme de grande nation impérialiste française il n’y a que cela de vrai madame Dupont pense l’intello de service. Et pourquoi pas l’Algérie française pour faire bonne mesure ? Le peuple algérien vous attend de pied ferme messieurs les envahisseurs. 

Le peuple ne fait que suivre les conseils qu'on lui livre, de droite comme de gauche et du centre également, et dont on l'intoxique dans les médias à la solde. 

« Sauvons la patrie en danger » proclame Marine Le Pen à la criée de la surenchère nationaliste – mais ce n'est pas la patrie qui est en danger camarades français, c'est votre pouvoir d'achat – votre travail – vos emplois – vos épargnes, vos services publics, votre sécurité de travail et au travail – votre jeunesse désœuvrée – votre survie en tant que classe ouvrière française segment de la grande fraternité de la classe ouvrière mondiale y compris arabes et africaines vos égaux – et finalement c'est la survie du peuple français qui est en péril par ces velléités de guerre si alléchante pour cette classe capitaliste monopoliste dominante-déclinante préparant l'arnaque HOLLANDE après vous avoir imposer l'arnaqueur SARKOZY devenu inopérant depuis que vous avez découvert le pot aux roses du « bling bling » et qu'il leur a bien fallut le sacrifié sur l'autel des élections bidons. 

L’ÉTONNANT N’EST PAS CE QUE VOUS PENSEZ 

Ce n’est pas le score de 18 % de Marine Le Pen qui est étonnant, c'est que 80 % de l’électorat floué à chaque élection bidon se déplace encore si nombreux pour participer à cette mascarade électorale dont les travailleurs se déclareront déçu dans deux ou dans quatre ans, souvenez-vous de Mitterrand. Que reste-il de cet arrogant fumiste mis à part l’éléphant blanc des quais de la Seine ? 

Nervis intellectuels, capitulards et collabos cessez de chercher des poux sur la tête de la classe ouvrière et regardez la poutre dans votre œil de pseudo intello moralisateur. Vos introspections poujadistes autant que gauchistes à propos d'un patient nommé « peuple français » sont en elle-même des marques de condescendance méprisante éludant votre abandon de la barricade parisienne pour vous réfugier dans votre Tour d’ivoire loin d'une guerre de classe qui ne fait que commencer et qui n'est surtout pas terminer. Et surtout, restez-y dans votre Tour et ne venez pas encombrer l’arrière de la barricade de vos supputations spécieuses et suspicieuses. 

Ils sont tous pareils ces intellectuels faussaires à la laisse de leurs maîtresses qui leur distribue récompenses et visibilité médiatique dont raffole l’EGO démesuré de ces « has been » en détresse (2). 

Vive la classe ouvrière française solidaire de la classe ouvrière grec et britannique et… qui je l'espère saura se reprendre en main si seulement la vraie gauche peut s'avancer pour lui offrir l'alternative insurrectionnelle et révolutionnaire qu'elle espère. 

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27 septembre 2012 4 27 /09 /septembre /2012 19:54

27/09/2012

source internet:

http://www.alterinfo.net/notes/Les-tueurs-de-Kadhafi-meurent-un-par-un_b4761419.html

Муаммар Каддафи смерть Каддафи

L’un des rebelles libyens qui a participé à la capture de Mouammar Kadhafi l’année dernière, vient de mourir en France, rapporte la chaîne Al-Jazira

Omran Shaaban, qui était le premier à trouver le refuge de l’ex dirigeant libyen à Syrte, est décédé dans un hôpital parisien, où il a été soigné après des tortures, subies lorsque Shaaban a été pris en otage par les partisans du chef déchu. 
Il n’est pas le premier parmi ceux qui ont capturé Kadhafi à décéder cette année. Plusieurs jeunes militants, qui ont participé à cette opération sont morts dans des circonstances mystérieuses au cours de l’année écoulée. 

french.ruvr.ru

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