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10 février 2010 3 10 /02 /février /2010 20:10
14:17 08/02/2010
L'organisation a revendiqué l'attentat perpétré en novembre 2009 contre le train Nevski Express reliant Moscou à Saint-Pétersbourg. L'attentat a fait 28 morts et plus de 90 blessés.

Le nombre exact des membres de l'organisation est inconnu. Selon différentes estimations, elle en compte 50 à 1.500 personnes. L'Emirat du Caucase possède des antennes à travers le monde et fait largement appel à des mercenaires étrangers. Son but est d'abolir la législation russe dans le Caucase du nord et de le séparer de la Russie.

Selon le Parquet général de Russie, l'Emirat du Caucase est une organisation bien structurée qui pratique la propagande du wahhabisme et du jihad. Elle est dirigée par l'islamiste Dokou Oumarov, ex-président de la République tchétchène d'Itchkérie non  reconnue par la communauté internationale.

Le juge Nikolaï Romanenkov n'a donné lecture, lundi, que du dispositif de l'arrêt, sans en citer les motifs.

La Cour a ainsi satisfait la requête du procureur général de Russie qui avait demandé de qualifier de terroristes les activités de l'Emirat du Caucase.

La Cour suprême de Russie a déclaré terroriste l'organisation internationale Emirat du Caucase (Imarat Kavkaz) et l'a interdite, rapporte le correspondant de RIA Novosti qui a assisté à l'audience.

MOSCOU, 8 février - RIA Novosti
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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 16:31

Présidentielle/Ukraine: Medvedev félicite Ianoukovitch de son succès
Le président russe Dmitri Medvedev a félicité mardi, au téléphone, le candidat à la présidentielle d'Ukraine Viktor Ianoukovitch de son succès électoral, a annoncé le service de presse du Kremlin.
MOSCOU, 9 février - RIA Novosti

16:06 09/02/2010
© RIA Novosti.

"Le président Medvedev a félicité le leader du Parti des régions Viktor Ianoukovitch à l'occasion de la fin de la campagne électorale, dont la tenue a été hautement appréciée par les observateurs internationaux, et pour son succès lors de la présidentielle", lit-on dans le communiqué.

Suite au décompte des 99,91% de bulletins, Viktor Ianoukovitch a recueilli 48,95% des scrutins exprimés et sa rivale Ioulia Timochenko 45,48%
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La candidate à l'élection présidentielle ukrainienne Ioulia Timochenko n'est pas en mesure de contester les résultats du scrutin du 7 février, remporté par son rival l'opposant Viktor Ianoukovitch, ont estimé des experts ukrainiens lors d'une conférence de presse organisée mardi par RIA Novosti.  

"Prouver que M.Ianoukovitch a perdu l'élection s'avère impossible, car il a obtenu près de 800.000 votes de plus que sa rivale, Mme Timochenko", a annoncé mardi à RIA Novosti le directeur du Centre de recherches politiques de Kiev Mikhaïl Pogrebinski.

Le directeur  du Centre des recherches politiques appliquées Penta Vladimir Fessenko estime lui aussi qu'un nouveau décompte des bulletins n'apportera rien de nouveau. "Si l'affaire est portée devant la Cour administrative suprême, Mme Timochenko y a très peu d'influence", a précisé M.Fessenko.

La décision d'annuler les résultats des élections en Ukraine est du ressort de la Cour administrative suprême.
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Après le décompte de 99,91% des bulletins de vote, le leader du Parti des régions recueille 48,95% des voix, la première ministre en place Ioulia Timochenko n'en obtient que 45,48%. L'écart entre M.Ianoukovitch et Mme Timochenko a atteint 3,47%. 4,36% des électeurs ont voté contre tous les candidats.

Lundi soir, Mme Timochenko a déclaré qu'elle n'avait pas l'intention de reconnaitre la victoire de M.Ianoukovitch.

En novembre 2004, Viktor Ianoukovitch, leader du Parti des régions, avait été proclamé vainqueur du scrutin présidentiel, face à Viktor Iouchtchenko. Alléguant des fraudes massives, les partisans de ce dernier ont rassemblé des milliers de personnes dans les rues de Kiev et d'autres villes ukrainiennes.

Sous la pression de la rue, un "troisième tour" avait été organisé, débouchant sur la victoire de M. Iouchtchenko.

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8 février 2010 1 08 /02 /février /2010 00:36

Leader du Parti des régions Victor Ianoukovitch
Ianoukovitch Président!
Ukraine/Présidentielle: un scrutin conforme aux normes démocratiques (OSCE)

Le scrutin présidentiel en Ukraine était conforme aux normes démocratiques, a estimé lundi lors d'une conférence de presse à Kiev le président de l'Assemblée parlementaire de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) Joao Soares.

"Je suis plus qu'impressionné après le deuxième tour de la présidentielle. Le scrutin d'hier est un bon exemple d'élection démocratique", a-t-il annoncé aux journalistes.

Le deuxième tour de la présidentielle ukrainienne s'est tenu le 7 février. Deux candidats étaient en lice: la première ministre d'Ukraine Ioulia Timochenko et le leader du Parti des régions (opposition) Viktor Ianoukovitch.

Après le dépouillement de 97,17% des bulletins, Viktor Ianoukovitch obtient 48,55% des voix et Ioulia Timochenko 45,86%.
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Ukraine: Timochenko pourrait "marchander" la direction du gouvernement (experts)

Ukraine: Timochenko pourrait "marchander" la direction du gouvernement (experts)
La première ministre sortante Ioulia Timochenko qui, apparemment, est en train de perdre la présidentielle, poursuivra sa carrière politique et engagera un "marchandage" pour conserver son poste actuel, estiment des experts ukrainiens et russes.

Après le dépouillement de 97,03% du scrutin, le leader du Parti des régions Viktor Ianoukovitch arrive en tête avec 48,40% des suffrages contre 45,99% chez Mme Timochenko. Pour accéder à la magistrature suprême, il suffit d'obtenir la majorité simple des voix.

Selon le directeur de l'Institut ukrainien des stratégies globales Vadim Karassev, l'écart entre les deux rivaux est trop petit (2,41%) pour qualifier de "convaincante" la victoire de M.Ianoukovitch.

"Mme Timochenko a perdu, mais elle n'a pas subi de défaite", a-t-il estimé lors d'un duplex télévisé Moscou-Kiev organisé à RIA Novosti.

"Vu le faible écart qui la sépare de M.Ianoukovitch et les résultats impressionnants qu'elle a obtenus, elle conservera sa situation clé dans la politique ukrainienne", a ajouté M.Karassev.

Selon son collègue russe, le directeur de l'Institut international d'expertise politique Evgueni Minchtchenko, le principal souci de Mme Timochenko ne consistera pas désormais à gagner la présidentielle à coup de procès judiciaires, mais à "engager un marchandage serré" en vue de conserver sa situation actuelle.

"Elle formulera une série de conditions telles que la sécurité personnelle des membres de son équipe, les garanties pour les milieux d'affaires auxquels elle est liée et, sans doute, la conservation de son poste actuel de première ministre", a affirmé M.Mintchenko.



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Viktor Iouchtchenko

Le président ukrainien  Viktor Iouchtchenko, qui quittera prochainement pouvoir, a entériné jeudi un programme de préparation à l'adhésion ukrainienne à l'OTAN pour 2010, rapporte le site de la présidence ukrainienne.

"J'entérine le programme annuel national pour la préparation de l'Ukraine à l'adhésion à l'Alliance de l'Atlantique Nord. Ceci vise à lancer une nouvelle étape de coopération entre l'Ukraine et l'OTAN conformément aux décisions prises par la Commission Ukraine-OTAN le 4 avril 2008 à Bucarest et le 3 décembre 2008 à Bruxelles", lit-on dans le décret présidentiel mis en ligne sur le site de M.Iouchtchenko.

M.Iouchtchenko dont le mandat de cinq ans expirera peu après le deuxième tour de la présidentielle qui se tiendra le 7 février, a œuvré pendant sa présidence pour le rapprochement avec l'Alliance.

Les Ukrainiens, pour la plupart hostiles à l'entrée à l'OTAN, ont désavoué sa politique atlantiste au premier tour de l'élection le 17 janvier dernier, où M.Iouchtchenko a obtenu 5,45% des voix.

En décembre 2008, les chefs de diplomatie des pays membres de l'Alliance ont refusé d'intégrer la Géorgie et l'Ukraine au Plan d'action pour l'adhésion à l'OTAN (MAP) en attendant que ces pays remplissent les conditions nécessaires.


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Ex-URSS

00:18 08/02/2010
KIEV, 8 février - RIA Novosti

Aujourd'hui l'Ukraine a fait un pas vers la réunification, a estimé dimanche à Kiev le leader du Parti des régions Viktor Ianoukovitch qui, suite au décompte de 2,07% des bulletins de vote, arrive en tête du deuxième tour du scrutin présidentiel avec 51,36% des suffrages.

"Aujourd'hui, nous avons fait le premier pas vers la réunification de l'Ukraine, ce qui est très important. Moi, personnellement, j'avais besoin que le peuple effectue ce choix", a annoncé M.Ianoukovitch.






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Sculptor Nikolai Shmatko working on "Judah's Kiss" statue with Tymoshenko and Yushchenko images
Sculptor Nikolai Shmatko working on "Judah's Kiss" statue with Tymoshenko and Yushchenko images

La première ministre en exercice Ioulia Timochenko qui, selon les sondages exit poll, a perdu la bataille du deuxième tour de la présidentielle, doit reconnaître son échec et rejoindre l'opposition, a annoncé le premier vice-président du parlement ukrainien Alexandre Lavrinovitch (Parti des régions).

"Il lui suffit d'admettre objectivement les résultats du scrutin présidentiel et passer dans l'opposition. C'est le choix du peuple ukrainien", a-t-il déclaré dans une interview juste après la publication de résultats préliminaires.

Selon les sondages sortie des urnes effectués par les agences d'étude de l'opinion publique, le leader du Parti des régions Viktor Ianoukovitch a recueilli 49,7 des voix et est arrivé en tête du deuxième tour de la présidentielle. 

Le deuxième tour du scrutin présidentiel s'est tenu dimanche 7 février. Deux candidats étaient en lice: la première ministre Ioulia Timochenko et le leader de l'opposition Viktor Ianoukovitch

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6 février 2010 6 06 /02 /février /2010 15:33
Otan et ABM, principales menaces de la Russie selon la nouvelle doctrine militaire
MOSCOU, 5 février - RIA Novosti


Dossier: Nouvelle doctrine militaire russe

L'élargissement de l'Otan et le déploiement de systèmes de défense antimissile (ABM) constituent les principales menaces pour la Russie, stipule la nouvelle doctrine militaire russe approuvée vendredi par le président Dmitri Medvedev.



Le document énumère les principales menaces militaires pour la Russie, notamment "la tendance à conférer aux forces de l'Otan des fonctions mondiales en violation des normes du droit international, à rapprocher l'infrastructure militaire des pays membres de l'Alliance des frontières de la Fédération de Russie, y compris par l'élargissement du bloc".

La nouvelle doctrine militaire russe considère aussi comme une menace la mise au point et le déploiement de systèmes de défense antimissile (ABM) stratégiques "torpillant la stabilité internationale et perturbant l'actuel rapport de forces dans le domaine balistique nucléaire, ainsi que la militarisation de l'espace et le déploiement de systèmes d'arme conventionnelle stratégique de haute précision".

Par ailleurs, on constate toujours dans le monde des tentatives de déstabilisation dans certains Etats et régions, visant également à saper la stabilité stratégique. Le document considère comme une menace le déploiement ou le renforcement de contingents militaires d'Etats étrangers (de groupes d'Etats) sur les territoires limitrophes de la Fédération de Russie et de ses alliés, ainsi que dans les eaux bordant son territoire


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20:29 05/02/2010
© RIA Novosti.
MOSCOU, 5 février - RIA Novosti

La Russie se réserve le droit de riposter avec l'arme nucléaire en cas d'attaque similaire ou avec des armes de destruction massive conformément à la nouvelle doctrine militaire russe approuvée par le président Dmitri Medvedev et publiée vendredi sur le site du Kremlin.

"Les mesures militaires russes de dissuasion nucléaire prévoient l'utilisation d'armes de haute précision. La Russie se réserve le droit d'utiliser des armes nucléaires en cas d'attaque aux armes nucléaires ou autres armes de destruction massive contre elle et/ou ses alliés, ainsi qu'en cas d'agression avec des armes conventionnelles mettant en danger l'existence même de l'État", lit-on dans le document.

Le président russe Dmitri Medvedev a approuvé vendredi la nouvelle Doctrine militaire du pays et la politique nationale en matière de dissuasion nucléaire à l'horizon 2020.

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5 février 2010 5 05 /02 /février /2010 18:26

17:33 04/02/2010
L'année dernière, le président américain Barack Obama a renoncé à l'idée (très contestée par Moscou) de déployer des missiles intercepteurs en Pologne et en République tchèque afin de contrer la menace balistique émanant d'Iran. Le leader américain a promis de trouver une solution "plus économe" et plus efficace pour neutraliser la menace iranienne.

Selon le président, son pays accueillera des intercepteurs de missiles de moyenne portée. Ces éléments du bouclier américain seront opérationnels à partir de 2015.

"La Roumanie a officiellement été invitée par le président américain Barack Obama à participer au système de défense antimissile", a déclaré M. Basescu au terme d'une réunion du Conseil suprême de défense nationale.

La Roumanie a accepté d'accueillir sur son territoire des missiles intercepteurs dans le cadre du nouveau projet de bouclier antimissile américain (ABM), a déclaré jeudi le président roumain Traian Basescu.
.MOSCOU, 4 février - RIA Novosti

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BERLIN, 5 février - RIA Novosti
Moscou attend de Washington des explications concernant le futur déploiement d'antimissiles américains sur le territoire roumain, a déclaré vendredi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov au terme d'un entretien avec son homologue allemand Guido Westerwelle.

"Nous attendons que les Etats-Unis nous fournissent des explications, d'autant plus que le régime de la mer Noire est réglementé par la Convention de Montreux", a annoncé M.Lavrov.

Selon le ministre, "les deux présidents, russe et américain, ont convenu d'examiner conjointement les menaces communes avec la participation des pays de l'Union européenne, notamment de l'Allemagne".

"Lorsque nous comprendrons que nous avons une conception commune des éventuelles menaces, nous pourrons parler des mesures visant à les contrer", a conclu M.Lavrov.

Le président Traian Basescu a annoncé jeudi 4 février la décision de la Roumanie d'accueillir sur son territoire des missiles intercepteurs américains "qui seront opérationnels d'ici 2015".

Selon Washington, ces missiles doivent contrer une "éventuelle menace" émanant de l'Iran.



 

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5 février 2010 5 05 /02 /février /2010 16:06
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31 janvier 2010 7 31 /01 /janvier /2010 13:11
LES CHOEURS DE L'ARMEE ROUGE
Du 17/04/2010 au 18/04/2010
Le Palais des Congrès de Paris
Porte Maillot - Paris 17

Дважды Краснознаменный Академический ансамбль песни и пляски Российской Армии
2010, l’année de la Russie en France verra sans nul doute l’une des tournées les plus extraordinaires qu’il soit.
En 1928, allait naître un phénomène unique au monde. Un militaire russe, Alexandre Alexandrov crée un ensemble musical pour soutenir le moral des troupes russes combattant en extrême orient. Ce phénomène se propagera comme une traînée de poudre à travers tout le pays. Au fil du temps, va se créer dans chaque corps d’armée un chœur de l’armée rouge et ceci jusqu’à la deuxième guerre mondiale.
 Ces soldats chanteurs étaient investis d’une double mission, encourager les troupes en guerres et entretenir l’esprit de la révolution d’Octobre dans l’âme du peuple russe.
C’est pourquoi ces soldats, qu’ils soient de terre, air, mer, iront sur les milliers de kilomètres que représentait le « front de l’est » pour chanter la prise du « Palais d’Hiver » ou la révolte des marins du « Potemkine » exacerbant ainsi le patriotisme de ce peuple pour le pousser jusqu’à la victoire finale.
« L’Ensemble Académique de Chants et Danses de l’Armée Rouge », donnera plus de 100 représentations à travers la France et l’Europe pour célébrer le 65ème anniversaire de la libération et la prise de Berlin par l’Armée Rouge en mai 1945 poussant l’Allemagne à la capitulation.
Au delà de la dimension  historique d’un tel événement, ce sont 120 artistes sur scène qui vous présenteront un spectacle époustouflant.
Venez, fêter, chanter, danser avec les « Chœurs de l’Armée Rouge » la joie retrouvée un jour de mai 1945……..

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31 janvier 2010 7 31 /01 /janvier /2010 12:23
Un face à face entre la Flotte de la Baltique et les missiles américains "Patriot"?
Un face à face entre la Flotte de la Baltique et les missiles américains "Patriot"?
17:47 23/01/2010
© RIA Novosti.
La Russie et les Etats-Unis procèdent de nouveau à un échange de gestes menaçants dans le domaine des armements.

Le 20 janvier 2010, on a appris que des batteries de missiles Patriot que les Etats-Unis envisagent de déployer en Pologne seront stationnées non pas dans la banlieue de Varsovie, mais près de la ville de Morag (voïvodie de Varmie-Mazurie), à une distance de 60 à 100 km de la frontière russe.

En réponse à ces informations, le matin du 21 janvier 2010, un haut représentant de la Marine russe a annoncé l'intention de renforcer la Flotte de la Baltique en raison du déploiement annoncé de missiles Patriot à proximité des frontières de la Russie.

Quelques heures plus tard, cette déclaration était démentie par un représentant du ministère de la Défense qui a déclaré : « Toutes les mesures de rééquipement et de modernisation des flottes russes, y compris celle de la Baltique, entrent dans le cadre du passage à une nouvelle image des Forces armées en conformité avec le programme d'Etat concernant les armements ».

Cependant, l’échange de vues survenu amène à réfléchir sur les possibilités qu’a la Russie de renforcer ses forces armées dans leur ensemble, et de la Flotte de la Baltique en particulier. Qu’en est-il vraiment ?

Malheureusement, le rythme de dotation de la flotte dans son ensemble (et non seulement de celle de la Baltique) est loin d'être conforme aux plans jadis annoncés et, à plus forte raison, à ses besoins. A ce jour, la frégate Iaroslav Moudry (projet 1154) est le dernier grand navire de surface à avoir rejoint la flotte. La construction de ce navire, deuxième dans sa classe, avait duré 20 ans et il n'a été mis en service qu'en 2009.

En ce qui concerne les derniers navires ultramodernes, il convient de noter que la flotte dispose actuellement d’une corvette du nouveau projet 20380 et que quatre bâtiments supplémentaires de ce projet sont en cours de construction et doivent entrer en service dans les toutes prochaines années. Les frégates du projet 22350 sont plus grandes et plus puissantes. L'Amiral Gorchkov, principal navire de la série, avait été mis en chantier en 2006, il doit être mis en service en 2011. Le deuxième navire, l'Amiral Kassatonov, a été mis en chantier en 2009.

Quant à l’équipement de la flotte en nouveaux sous-marins diesels, la situation est plus préoccupante. Le principal sous-marin du projet 677 qui subit des essais depuis 2006 n’est toujours pas entré en service au sein de la Marine russe, ce qui retarde la construction de toute la série qui comprend encore deux sous-marins.

Le nombre insignifiant de navires en construction prend une dimension plus réduite encore si l'on se souvient que la Russie possède quatre flottes éloignées l'une de l'autre et que chacune attend d'être complétée par de nouveaux navires, sans parler de la flottille de la Caspienne, mer fermée. Qui plus est, deux flottes parmi les quatre – celles du Nord et du Pacifique – sont présentes sur les théâtres d’opération des océans et elles ont pour tâche, entre autres, d'assurer le service des croiseurs sous-marins lanceurs d’engins stratégiques. Le renforcement de ces groupements navals est prioritaire.

Dans cette situation, il est évident que les volumes des achats ne permettent nullement de compenser le retrait du service du matériel obsolète, il est donc indispensable de moderniser les systèmes existants, y compris les navires et les sous-marins de la Marine de guerre, en les dotant d'armements modernes pour prolonger leur durée de vie.

Il en est de même pour les autres armes. Malheureusement, ces dernières années, les rapports sur la mise en service de nouvelles unités de combat de différentes classes dissimulent souvent la situation critique en matière d’équipement des forces armées en matériel de guerre. Cette crise ne peut être surmontée qu'en appliquant une politique unique, permanente et reposant sur des principes appropriés. Avant tout, du point de vue théorique, il convient d'adopter une nouvelle doctrine militaire et, en se basant sur des dispositions précises, donner une réponse nette à la question de savoir quels sont les systèmes d'armements vraiment nécessaires à l'armée, et en quelles quantités. D’autre part, ces chiffres ne doivent pas rester un sujet de discussion de couloir, ils doivent être rendus publics, comme cela est pratiqué dans les pays de l'OTAN qui publient régulièrement des prévisions en matière de défense où sont analysées les menaces éventuelles, ce qui permet de déterminer la future image des forces armées.

En se fondant sur ces arguments, il est nécessaire d’adopter un nouveau programme d'armement cumulant les livraisons de nouveau matériel et les réparations du matériel existant dans des quantités qui puissent satisfaire les besoins réels des forces armées.

Ces prévisions et les programmes d'achats qui en résultent doivent être régulièrement revus afin de rectifier le développement des forces armées du pays en fonction de l’évolution des circonstances.

Les documents doivent être suivis de réalisations matérielles concrètes à un niveau industriel moderne et avec le financement requis. C’est cette exigence qui est la plus difficile à satisfaire dans les conditions présentes, sans cela les forces armées russes ne peuvent que continuer à se dégrader.

Enfin, la condition principale du succès de la modernisation des forces armées est une volonté politique des dirigeants du pays clairement exprimée, de façon explicite. Cela sera bien plus efficace que l'histoire actuelle du « face à face entre la Flotte de la Baltique et les Patriot de Pologne ».



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31 janvier 2010 7 31 /01 /janvier /2010 12:18
Par Andreï Fediachine, RIA Novosti


La conférence sur l'Afghanistan: combien coûte l'achat des talibans ?

La conférence sur l'Afghanistan qui se tient le 28 janvier à Londres devrait s’efforcer de déterminer les voies, les méthodes, les moyens et, c’est là l'essentiel, les fonds nécessaires pour assurer la sécurité et une vie pacifique et civilisée en Afghanistan, mais aussi l’intégration des talibans dans cette vie pacifique.

Les deux objectifs sont extrêmement complexes et aussi peu réalistes l’un que l’autre. Il sera impossible d'atteindre le premier sans la participation des talibans qui sont dans leur majorité des Pachtounes, ethnie représentant 45% de la population de l'Afghanistan. Quant au deuxième objectif, avec la stratégie actuelle des États-Unis et le gouvernement d'Hamid Karzaï, il s’avère plus difficile à atteindre que de déclencher une nouvelle guerre afghane.

La conférence s'est ouverte dans un contexte préoccupant et dont l’issue est aisément prévisible. Il a d'abord été annoncé que les élections législatives en Afghanistan seraient reportées de mai à septembre : après l'élection entièrement truquée du président Hamid Karzai qui s’est déroulée l'année dernière, le "vote" parlementaire réduirait en poussière les restes de son "prestige". Le mot "prestige" est un peu fort puisque ce dernier ne dépasse pas les quartiers gouvernementaux de Kaboul. Bref, l'ONU a "gelé" un versement à Kaboul (au cabinet Karzaï) de plus de 50 millions de dollars pour les élections.

A ce grand forum, la proposition du ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov est la plus judicieuse et réelle qui soit. Moscou se propose de reconstruire tous les ouvrages industriels et économiques qu'il y avait jadis construits en Afghanistan. Le financement devrait être assumé par l'Occident, dans la mesure où ces ouvrages ont été détruits par des armes livrées par l'Occident aux talibans.

En fait, il est facile de faire des prévisions sur ce genre de conférences. Celles-ci commencent par des banquets comme celui de la soirée du 27 janvier donné par le prince Charles, continuent par des discours, atteignent le niveau d'un communiqué et finissent par l’enterrement du problème jusqu'à la crise suivante.

Le lieu de la conférence sur l'Afghanistan à laquelle participent 77 États et à laquelle ont été invités tous les 43 participants à la campagne militaire afghane et tous les voisins de l'Afghanistan (notre pays y est représenté par Sergueï Lavrov) devrait contribuer à son succès. Qu’on le veuille ou non, Lancaster House de Londres (aujourd'hui, la maison des réceptions et des conférences internationales relevant du Foreign Office) a tout de même vu toutes sortes de règlements de conflits. Parmi les plus importants, on peut citer la signature des textes sur l'indépendance du Nigéria, du Zimbabwe (Rhodésie) et du Kenya.

En ce qui concerne l'Afghanistan, les participants pourraient profiter de l'expérience des Britanniques. Entre le milieu du XIXème siècle et le début du XXème siècle, les Britanniques avaient mené trois guerres en Afghanistan. Dans deux d'entre elles, ils avaient battu les Afghans et auraient pu rester dans le pays s'ils ne s'étaient pas rendus compte à temps de l'évidence : vaincre les tribus afghanes dans des guerres et les contrôler, ce sont deux choses différentes. Ils s'étaient par conséquent retirés d'Afghanistan qui accéda à l'indépendance en 1919.

On perçoit la volonté de la conférence de faire une "nouvelle lecture" de l'expérience britannique. Il y est proposé de rayer de la "liste noire" de l'ONU les noms de certaines personnalités afghanes ayant fait partie des talibans ou s’étant opposées activement au régime. Évidemment, cette proposition vise à les amener à participer aux négociations sur le règlement du conflit et à associer d'autres chefs de talibans à la réconciliation. La liste avait été dressée par l'ONU en 2001, aussitôt après les attentats de New York, et les personnes qui y figurent sont considérées comme liées à Al Qaïda et aux talibans, proclamés hors la loi et leurs comptes en banques étrangères bloqués.

Certes, personne n'avait l'intention de rayer de la liste les fieffés terroristes d'Al Qaïda, mais sa révision pourrait être effectivement salutaire : pardonner les erreurs signifie inviter aux pourparlers et stimule les autres.

Tout irait fort bien si tous les "pardonnés" ne s'étaient pas réconciliés depuis longtemps avec le régime actuel de Kaboul et s'ils ne coopéraient pas depuis longtemps avec le gouvernement. L'ancien ministre taliban des Affaires étrangères Wakil Mutavaki est revenu et vit tranquillement à Kaboul depuis déjà quatre ans. L'ancien vice-ministre de la Planification Moussa Hotak est membre du parlement et président du comité de sécurité depuis 2007. L'ex-ministre de la protection des frontières Abdul Hakim a rompu avec les talibans il y a trois ans et assume aujourd'hui les fonctions de gouverneur de la province d'Oruzgan.

Voici en quoi consiste le plan de réintégration des talibans dans la vie de l'Afghanistan proposé lors de la conférence : aide financière pour le recyclage des talibans passés du côté des autorités légales, installation et octroi d’un travail. Tout cela n'est qu'un euphémisme pour le mot "achat" (des talibans, naturellement). Lorsqu'il s'agit d'argent, l'Orient cesse d'être une "affaire délicate" et devient mercantile. Malgré toutes les affirmations, il y est plus facile d'acheter la loyauté que de l'imposer. Mais pour combien de temps ?

Qui plus est, le "coût" de la loyauté des anciens talibans est évalué à 500 millions de dollars seulement qui seront versés au "Fonds d'intégration". L'Oxfam britannique, l'une des plus grandes organisations mondiales de bienfaisance, a calculé que l'entretien d'un soldat américain en Afghanistan revient à un million de dollars par an. Sur l’ensemble des sept années d'occupation, 93 dollars seulement par habitant ont été accordés pour les besoins du développement économique de l'Afghanistan.

Faut-il en déduire que le règlement demande de l'argent et que Karzaï est le problème principal ? Mais peu nombreux sont ceux qui oseraient dire : « Sans Karzaï, l'Afghanistan serait tout de suite sur la voie de la guérison ». D'ailleurs, il n'y a toujours pas de solutions de "remplacement". Le ministre britannique des Affaires étrangères David Miliband s'est exprimé dans le style du président Eisenhower (qui avait dit à propos du dictateur nicaraguayen Somosa: « C'est un salaud, mais un salaud à nous ») mais sans sa franchise : « L'alternative que nous aurions à ce projet très, très difficile (Karzaï et son cabinet) et sur laquelle nous travaillons est encore pire ».

D’ailleurs, personne n'est venu chercher cette alternative.

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31 janvier 2010 7 31 /01 /janvier /2010 11:42
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